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Mise en ligne 15 janvier
Illustrer l'histoire
Du Samedi 25 janvier 2025 au Samedi 18 octobre 2025
Les Archives Nationales à Pierrefitte-sur-Seine propose l'exposition Illustrer l’histoire de France. Trois siècles d’épopée des manuels scolaires.
L'exposition "Illustrer l’histoire de France" explore l'évolution des illustrations dans les manuels scolaires depuis le XVIIIe siècle. À travers une quarantaine de documents, elle montre comment les représentations de l'histoire de France ont évolué, des portraits de rois aux ouvrages modernes, en passant par l'ère numérique. L'objectif est de décrypter les enjeux de ces représentations et leur impact sur la société contemporaine. Les manuels scolaires, véritables "albums de famille" des Français, ont transmis une histoire souvent instrumentalisée pour des fins morales, religieuses ou politiques, parfois au détriment de la vérité historique.
À l'entrée de l'exposition, une mise en scène de manuels scolaires couvrant plus de trois siècles accueille les visiteurs. Conçue par l'atelier du musée des Archives nationales, cette scénographie plonge le visiteur dans une salle de classe d'époque, avec tableau noir, bibliothèque et tables en bois. Le visiteur déambule ainsi dans une salle de classe et fait un voyage à travers le temps pour découvrir l'histoire de l'éducation en France.
Quels images et souvenirs de l'histoire de France avons-nous gardés depuis l'école ? L'exposition invite les visiteurs à comparer leurs propres récits des grands héros et des événements marquants de cette histoire.


Mise en ligne 29 août
Ce que l’horizon promet
12.03.25 - 28.09.25
– 6, rue Juliette Récamier – 75007 Paris
Une exposition d’art contemporain qui explore notre rapport à l’avenir
À travers ses expositions d’art contemporain, la Fondation aborde les sujets de société : les fake news, le voyage, la sobriété ou encore notre relation au vivant. Avec Ce que l’horizon promet, nous interrogeons notre rapport à l’avenir, entre croyance et rationalité, incertitude et maîtrise. Dans un monde en perpétuel changement, cette exposition questionne notre perception de l’avenir et notre capacité à l’anticiper :
Comment nous projetons-nous dans un futur par définition incertain ? Quels outils, quelles croyances, quelles disciplines mobilisons-nous pour tenter d’y voir plus clair ? Comment évaluons-nous les risques et les opportunités d’un changement de carrière ? Pourquoi anticipons-nous les conséquences de nos choix alimentaires sur notre santé ? Pourquoi consultons-nous notre horoscope ou faisons-nous confiance à des algorithmes de prédiction ?
Ces comportements illustrent notre besoin perpétuel de réduire l’incertitude et de mieux contrôler ce qui nous attend. Entre intuitions personnelles, croyances populaires et approches scientifiques, nos manières d’anticiper l’avenir révèlent nos peurs et nos espoirs.
Si l’horizon est une ligne imaginaire, un point de fuite toujours en mouvement, il est aussi une promesse : celle d’un futur possible, d’un inconnu à déchiffrer.


Mise en ligne 29 août
Ça en jette ! Quand l’archéologie s’intéresse à nos déchets
Une exposition qui se penche sur les poubelles du passé,
du 15 mars au 16 novembre 2025
Musée Archéa 56 rue de Paris 95380 Louvres
L’archéologie ne s’intéresse pas qu’aux trésors. On fouille pour découvrir et étudier toutes les traces laissées par les populations passées. Les déchets sont les vestiges les plus courants et représentent une source d’informations précieuses. Ils témoignent du mode de vie, des savoir-faire et de l’environnement de sociétés anciennes.
Les dépotoirs, les puits ou bien encore les latrines révèlent souvent des surprises et sont une véritable mine de données pour les archéologues. Vaisselle cassée, résidus ou ratés de fabrication, restes de repas… rien n’est délaissé car chaque déchet raconte une histoire.
L’exposition aborde l’évolution de la production et de la gestion des déchets et ce que cela dit des sociétés humaines. Les découvertes archéologiques du territoire illustrent comment, au cours du temps, ses habitants ont produit, traité et valorisé (réemploi, recyclage, réparation, etc.) leurs déchets et comment les archéologues s’en emparent aujourd’hui pour les faire parler.


Mise en ligne 29 août
La fabrique du Temps
26 mars 2025, 11:00 - 03 novembre 2025, 18:00
Musée de La Poste 34 Boulevard de Vaugirard 75015 Paris
La Poste, par son histoire, par son activité même, est inextricablement liée à la notion de temps et depuis des siècles, elle joue un rôle déterminant dans la mesure et la gestion du temps.
Dès 1839, l’administration postale, dont l’activité était impactée par la désynchronisation des horaires d’une commune à une autre, obtient du ministère de l’Intérieur qu’il impose le réglage des horloges communales selon des tables fournies par le Bureau des Longitudes, établissant ainsi les premiers jalons d’un « temps national » partagé.
L’essor du chemin de fer au milieu du XIXe siècle renforce encore le besoin d’une heure unique sur tout le territoire, et c’est le télégraphe qui permettra de synchroniser toutes les horloges publiques sur l’heure de l’Observatoire de Paris.
Ces avancées techniques traduisent un défi constant pour La Poste : fournir un service rapide, fiable et précis. À travers l’uniformisation des heures et l’intégration des nouvelles technologies, La Poste s’impose non seulement comme un des acteurs clés de l’harmonisation temporelle, mais aussi comme une institution profondément ancrée dans les transformations sociétales.
C’est cette relation avec le temps que le Musée de La Poste a décidé de mettre à l’honneur à travers l’exposition La fabrique du temps. Pour explorer cette thématique, le musée a puisé dans ses ressources et dans différents fonds. Au total, plus d’une centaine de pièces sont présentées au public.
Ainsi, au fil de sa visite, chacun aura le loisir d’admirer de remarquables objets (pendule de voyage de la fin du XVIIIe siècle, montre de malle-poste de 1850), des photographies historiques (de 1887 à aujourd’hui), des pièces de marcophilie et de philatélie (timbre à date, cachets, plis…) et d’autres artefacts (parmi lesquels une cinquantaine d’almanachs du début du XVIIIe siècle à nos jours).
Tous ces trésors et ces curiosités seront mis en dialogue avec des œuvres d’art contemporain qui abordent la mesure du temps et apportent ainsi une lecture vivante et renouvelée des objets patrimoniaux. À travers une scénographie inspirante, une cinquantaine d’œuvres d’art de divers formats - vidéos, photographies, installations, objets, sculptures… - interrogeront notre perception du temps tout en offrant une perspective poétique, philosophique et parfois même humoristique sur cette thématique.


Mise en ligne 24 avril
Le génocide des Arméniens de l’Empire ottoman
mardi 1 avril 2025 mardi 4 novembre 2025
Lieu : Allée des Justes
Avec cette exposition, le Mémorial de la Shoah s’associe à la 110e commémoration du génocide des Arméniens, précurseur des violences et crimes de masse du xxe siècle, mais qui continue de faire l’objet d’un déni.
Dans le contexte propice de la Première Guerre mondiale, le régime dictatorial et ultra-nationaliste du Comité Union et Progrès, à la tête de l’Empire ottoman, a mis en œuvre la destruction systématique et planifiée de ses citoyens arméniens : arrestation et exécution des notables de la capitale et des grandes villes, massacre des hommes adultes et des conscrits, déportation de toute la population civile vers les déserts de Syrie et de Mésopotamie, élimination des survivants de ces marches de la mort dans des camps de concentration. D’avril 1915 à décembre 1916, environ 1 200 000 Arméniens ont été assassinés. Interdits de retour par la République turque dirigée par Mustafa Kemal, les rescapés et leurs descendants forment aujourd’hui une diaspora mondiale, principalement en Russie, aux États-Unis, au Moyen‑Orient et en France.
Commissariat : Claire Mouradian, directrice de recherche émérite, CNRS ; Raymond Kévorkian, directeur de recherche émérite, Institut français de géopolitique, université Paris 8 ; et Yves Ternon, historien, président du Conseil scientifique international pour l’étude du génocide des Arméniens


Mise en ligne 20 janvier
Déserts
Du 2 avril au 30 novembre 2025
Des étendues désertiques aux paysages glaciaires des pôles, explorez les milieux les plus extrêmes de notre planète et découvrez comment s'y adapte le vivant.
Pour sa nouvelle grande exposition du printemps, le Muséum vous invite à un voyage inédit au cœur des milieux désertiques de notre planète, de l'emblématique Sahara aux déserts polaires, en passant par les déserts de Sonora, d'Atacama, de Gobi...
Présents sur tous les continents, les déserts occupent aujourd’hui un tiers des surfaces émergés de notre planète. Qu’ils soient brûlants ou polaires, formés de roche, de sable, de sel ou de glace, ils ont tous en commun d’être des milieux ouverts, exposés à l’aridité et aux températures extrêmes.
Dans ces conditions hors normes a priori hostiles à la vie, animaux et végétaux y ont pourtant développé d’ingénieuses stratégies d’adaptation que vous pourrez découvrir à travers les spécimens d’une biodiversité surprenante, issus de différentes régions du monde.
Au fil de votre parcours, vous pourrez aussi découvrir les stratégies déployées par les humains pour vivre dans ces environnements contraignants, mais aussi les menaces qu’ils font peser sur ces milieux fragiles.
À travers près de 200 spécimens et objets de natures variées, pour la plupart issus des riches collections du Muséum ; ainsi que des dispositifs multimédias ou de grandes projections, l’exposition offre une approche scientifique, ludique et esthétique de ces milieux fascinants.


Mise en ligne 27 mars
Trésors sauvés de Gaza - 5000 ans d'histoire
03 avril=>02 novembre 2025
Gaza recèle quantité de sites archéologiques de toutes les époques aujourd’hui en péril. C’est donc une collection exceptionnelle à plus d’un titre que donne à découvrir l’IMA, constituée de pièces de grande valeur, que les aléas de l'histoire ont sauvées du désastre et qui révèlent la densité de son histoire, trésor inestimable dont cette exposition dit toute la complexité.
Depuis 2007, le Musée d’art et d’histoire de Genève (MAH) est devenu le musée-refuge d’une collection archéologique de près de 529 œuvres appartenant à l’Autorité nationale palestinienne et qui n’ont jamais pu retourner à Gaza : ces amphores, statuettes, stèles funéraires, lampes à huile, figurines, mosaïque..., datant de l’âge du bronze à l’époque ottomane, forment un ensemble devenu une référence au vu des destructions récentes.
LE TÉMOIN D’UNE HISTOIRE COMPLEXE
Avec l’aide du MAH et le soutien de l’Autorité nationale palestinienne, l’IMA expose une sélection de 130 chefs-d’œuvre de cet ensemble, issu des fouilles franco-palestiniennes commencées en 1995, dont la spectaculaire mosaïque d'Abu Baraqeh, et de la collection privée de Jawdat Khoudery, offerte en 2018 à l’Autorité nationale palestinienne et présentée pour la première fois en France.
Cette exposition permettra de témoigner d’un pan de l’histoire inconnu du grand public : celui du prestigieux passé de l’enclave palestinienne, reflet d’une histoire ininterrompue depuis l’âge du bronze. Oasis vantée pour sa gloire et sa douceur de vie, convoitée pour sa position stratégique dans les enjeux égypto-perses, terre de cocagne des commerçants caravaniers, port des richesses de l’Orient, de l’Arabie, de l’Afrique et de la Méditerranée, Gaza recèle quantité de sites archéologiques de toutes les époques aujourd’hui en péril. La densité de son histoire est un trésor inestimable, dont l’exposition témoigne de la complexité.
LE PATRIMOINE DANS LA GUERRE
Depuis le début de la guerre Israël-Hamas en octobre 2023, l’Unesco observe, en se basant sur des images satellitaires, des dommages sur 69 sites culturels gazaouis : 10 sites religieux (dont l’église grecque orthodoxe de Saint-Porphyre, détruite le 19 octobre 2024), 43 bâtiments d’intérêt historique et/ou artistique, 7 sites archéologiques, 6 monuments, 2 dépôts de biens culturels mobiliers et 1 musée.
Un espace sera dédié à la cartographie des bombardements, menée par différents groupes de recherches et accompagnée par un recensement des dernières découvertes archéologiques à Gaza, et par des photographies inédites de la ville du début du XXe siècle issues de la collection de l’École biblique et archéologique française de Jérusalem. Il abordera les questions relatives au patrimoine en temps de guerre, et particulièrement à Gaza où plus des deux tiers du bâti est détruit.
Exposition organisée par l'Institut du monde arabe en partenariat avec le ministère du Tourisme et des Antiquités de Palestine et le musée d'Art et d'Histoire de Genève.


Mise en ligne 15 août
Photographier le patrimoine du Liban, 1864-1970
03 avril 202504 janvier 2026
Le musée de l’IMA renouvelle l’accrochage photographique à l’entrée de son parcours (niveau 7) : parallèlement à l’exposition « Trésors sauvés de Gaza. 5000 ans d'histoire », il propose une riche sélection de photographies anciennes, issues du fonds de la Bibliothèque orientale de l’Université Saint-Joseph à Beyrouth, consacrées aux sites et monuments du Liban – grandement mis en péril par les bombardements de l’armée israélienne – et pour la première fois montrées en France.
En complément, le musée expose pour la première fois Li Bayrut, un grand bronze de Chaouki Choukini réalisé au lendemain de l’explosion dans le port de Beyrouth.

Mise en ligne 9 mai
Philippe Perrot
Du 4 avril au 02 novembre 2025
Né en 1967, Philippe Perrot grandit en banlieue parisienne. À quinze ans, il découvre la littérature française d’après-guerre et se plonge dans les écrits d’Antonin Artaud. Il se passionne pour Pier Paolo Pasolini et la Nouvelle Vague italienne et s’inscrit dans une école de cinéma. À travers de courtes vidéos, l’artiste explore l’univers familial et les blessures de son enfance. À partir des années 1990, il abandonne le cinéma pour se consacrer en autodidacte à la peinture, sans toutefois renoncer aux thèmes qui lui sont chers et qui imprègnent l’ensemble de son œuvre. Il décède en 2015 à l’âge de 48 ans, des suites d’une longue maladie.
La peinture de Philippe Perrot donne matière au rêve et à l’inconscient. Elle met en scène des personnages flottants et souffreteux qui gravitent autour de quelques figures tutélaires, comme le père ou la mère. Ses tableaux sont autant de représentations d’états d’âme, de visions complexes issues d’hallucinations quotidiennes et de secrets de famille refoulés. Les traumas sont cependant tempérés par l’intrusion constante d’éléments burlesques empruntés à l’univers du dessin animé, qui ramènent plutôt la figuration du côté « d’une mauvaise blague » selon les mots de l’artiste. Si Philippe Perrot donne quelques clés à la compréhension des images à travers leurs titres, les histoires qu’elles expriment restent souvent dérangeantes et énigmatiques.
Peintes à l’huile sur des toiles préparées avec un pigment jaune ocre, ses œuvres se caractérisent par la juxtaposition de plusieurs micro-récits au sein d’une même composition.
À l’instar des plans-séquences d’un film, les images s'agencent en une narration que chaque spectateur peut s’approprier librement. L’iconographie violente est renforcée par des couleurs criardes, souvent mélangées à des désinfectants pharmaceutiques (bétadine, éosine). Le bouleversement de la perspective ainsi que la superposition de scènes et d’éléments disparates viennent accentuer les tensions qui se dégagent des œuvres et brouillent leur lecture.
Artiste discret, à contrepied du marché de l’art contemporain, Philippe Perrot a très peu produit, trois à quatre tableaux par an, son corpus se limitant à 130 toiles et autant de dessins sur la totalité de sa carrière. Grâce à un généreux don, six œuvres de l’artiste sont entrées en 2019 dans les collections du musée. Cette présentation est complétée par plusieurs prêts provenant de collections particulières.

Mise en ligne 19 avril
Les combats oubliés des Forces Françaises libres : la 1re DFL dans le massif de l’Authion, avril 1945
Du mercredi 9 avril 2025 au dimanche 21 septembre 2025
Historial Charles de Gaulle
En avril 1945, la 1re Division Française Libre (DFL) est engagée face au massif de l’Authion dans les Alpes-Maritimes.
Cette opération, nommée « Canard », sur un front figé depuis septembre 1944, suscite des interrogations. La position non stratégique de ce petit massif, ainsi que la déroute imminente de l’armée allemande, minimisent l’importance militaire de cette ultime offensive.
Combat superflu ? Bataille de trop ? Si ces questions n’enlèvent rien à l’héroïsme des soldats qui ont mené l’assaut, elles trouvent des réponses dans les enjeux politiques, diplomatiques et stratégiques que cette exposition s’efforce de mettre en lumière.
Exposition réalisée en partenariat avec la Fondation de la France libre et avec le soutien du musée de l’Ordre de la Libération.
Commissariat
Vincent Giraudier, chef du département de l’historial Charles de Gaulle
Lcl Philippe Guyot, chef du département Artillerie

Mise en ligne 30 avril
DISNEY100 : L'EXPOSITION
10 avril => 5 octobre
Parc des expositions
Porte de Versailles
Disney100 : L’Exposition est une invitation à explorer un siècle d’histoires et de création. Avec ses neuf galeries immersives, cette expérience unique lève le voile sur certaines des histoires les plus appréciées de Disney – des classiques tels que Blanche-Neige et les Sept Nains (1937) et Peter Pan (1953) aux titres plus récents comme Ratatouille (2007) et Encanto, La Fantastique Famille Madrigal (2021). Les fans pourront également célébrer leurs récits préférés issus des univers Pixar, Star Wars et Marvel.
Depuis près de 55 ans, Walt Disney Archives préserve avec soin certains des objets les plus précieux de The Walt Disney Company. À Paris, plus de 250 pièces seront exposées, dont des œuvres d’art, des sculptures utilisées pour l’animation, ainsi que des costumes et des accessoires. Cela inclut le Cheval du Carrousel de Mary Poppins (1964), utilisé par la Disney Legend Julie Andrews, ainsi que la robe rouge de Cruella (2021), portée par Emma Stone.


Mise en ligne 17 avril
EXPOSITION - GEORGES MATHIEU. Geste, Vitesse, Mouvement
Du 11 avril au 7 septembre 2025
11 quai de Conti, Paris
La Monnaie de Paris s'associe au Centre Pompidou pour proposer une rétrospective de l'artiste Georges Mathieu, inventeur de l'abstraction lyrique et artiste prolifique.
Aucun autre artiste que Georges Mathieu (27 janvier 1921 - 10 juin 2012), à aucune époque, n'aura autant marqué l'environnement visuel de ses contemporains : ses images abstraites, devenues un style-signature, se sont en effet incarnées dans des peintures, mais aussi sur tous les supports de la modernité, de l'affiche au générique de télévision, en passant par les médailles et la monnaie. Alors que sa personnalité publique hors-norme fait polémique, Mathieu assure sa place dans la culture populaire.
Cette rétrospective Georges Mathieu est présentée plus de 50 ans après celle qui s'est tenue à l'Hôtel de la Monnaie en 1971. Fruit d'une collaboration entre le Centre Pompidou et la Monnaie de Paris, elle met notamment en regard son œuvre picturale et ses nombreuses créations pour l'institution monétaire, dont la pièce de 10 francs reste la production la plus emblématique.
Chronologique et thématique, le parcours de l'exposition retrace la carrière de Georges Mathieu depuis les années 1940, où il participe à la création d'un expressionisme abstrait international, jusqu'aux années 1990, en faisant une large place au fonds Mathieu du Musée national d'art moderne.


Mise en ligne 24 avril
Le monde selon l'IA
Du 11 avril au 21 septembre 2025
Jeu de Paume - Paris
L’exposition Le monde selon l’IA présente une sélection d’oeuvres créées entre 2016 et aujourd’hui, dont plusieurs inédites, qui posent la question de l’expérience du monde « selon l’IA » ou « au prisme de l’IA ».
Pensé spécialement pour les salles du Jeu de Paume, le parcours reflète la distinction fondamentale entre « IA analytique » (dont font partie les systèmes de vision artificielle et de reconnaissance faciale) et « IA générative ». Des « capsules temporelles », conçues comme des cabinets de curiosités, relient le présent au passé, inscrivant les transformations en cours dans une perspective historique.
Introduite pour la première fois en 1955, l’expression « intelligence artificielle » (IA) désigne de nos jours des algorithmes et des modèles capables d’effectuer automatiquement des opérations — détection, reconnaissance, classification, prédiction, analyse et génération de données — aux innombrables applications. Depuis la fin des années 2000, ces algorithmes et ces modèles s’infiltrent dans toutes les strates de la culture et de la société, de l’économie et de la politique, de la science et des opérations militaires. Partout, leur usage soulève de multiples questions éthiques, épistémologiques, politiques et géopolitiques, d’autant qu’il nécessite de colossales ressources matérielles et environnementales.
Dans ce contexte, les images jouent un rôle crucial : l’impact de l’IA sur les pratiques artistiques contemporaines et sur la culture visuelle en général compte parmi les phénomènes les plus visibles dans un environnement pourtant hautement dominé par des opérations discrètes, des processus invisibles, des boîtes noires. Les technologies d’IA transforment en profondeur la manière dont les images sont prises, créées, modifiées, diffusées, décrites et vues.
Depuis les années 2010, de nombreux artistes interrogent l’influence croissante de l’IA dans nos sociétés et explorent ces bouleversements au moyen de différents médiums.


Mise en ligne 14 mai
FAIRE IMPRESSION. QUAND L’AFFICHE DE CINEMA S’INVENTE
Du 11/04/25 au 27/09/25
L’affiche de cinéma demeure aujourd’hui encore l’une des armatures principales de la publicité du film, c’est l’un des visuels qui amène le public à l’écran, une image destinée à convoyer la première impression.
L’attrape-rêves
Mais comment fit-elle son apparition ? Les plus anciennes connues invitent le spectateur à découvrir le Cinématographe Lumière en 1896. Spectaculaire, l’une d’elle illustre une projection, dans la lignée des affiches visant à présenter un spectacle visuel. Mais si les pères du Cinématographe ont privilégié sur leurs affiches ce nouveau divertissement, Pathé, le premier, fera dès 1902 la promotion des films, reprenant à son compte quelques principes adoptés par les Lumière : un grand format et une illustration. Ainsi naît l’affiche de film.
Présentées dans les foires, puis dans les premières salles sédentaires, les affiches sont conçues comme de grands tableaux, qu’il est parfois difficile de placer en façade. Elles visent à attirer le passant et à l’entraîner à l’intérieur de la salle : elles s’appuient tantôt sur des histoires connues de tous, comme les contes, ou promettent tantôt du sensationnel et de l’exotisme quand il s’agit de films à trucs et de films de voyage. Elles installent les scènes historiques par des décors et des costumes, et suscitent la fascination quand ils promettent les étoiles ou les toits de Paris. D’autres provoquent le rire.
Affichistes et artistes
Entre 1902 et 1911, Pathé fait appel avec constance à Cândido de Faria, un illustrateur brésilien installé à Paris, spécialisé dans les affiches de music-hall. Après son décès, la société confie à Adrien Barrère la production de nombreuses affiches pour des films comiques. Mais les affiches Pathé sont signées aussi par d’autres illustrateurs : Daniel de Losques, Raphaël Freida, Maurice Neumont, Maxime Dethomas, Vincent Lorant-Heilbronn, Maurice Mahut, Misti, Benjamin Rabier, Raymond Tournon, les Clérice, etc. Deux femmes au moins, Berthe Faria et Éleonore Marche, participent à ces productions comme illustratrices ou en supervisant un atelier.
Ces jeunes artistes sont aussi peintres et illustrateurs pour la presse, et se sont lancés dans la publicité. Qu’ils soient caricaturistes, dessinateurs pour la jeunesse ou la mode, ils font battre le cœur d’un Paris moderne, où l’affiche a gagné sa place et occupe les murs de la ville.
Place aux vedettes !
Dans un espace public conquis par la réclame, l’affiche de cinéma doit trouver sa place. Elle s’accroche d’abord à une ville périphérique, celle des foires, qui sont le lieu de monstration des inventions inédites, tel que les projections de films. Elle s’installe plus tard sur la façade des premiers cinémas. A l’aube de la guerre, elle accompagne les transformations d’une attraction que l’on nommera bientôt le 7e art, et la montée des vedettes françaises et américaine - Max Linder, Pearl White ou Mistinguett. Elle se décline au rythme du succès que rencontre le film à épisodes.
Les fleurons de l’Avant-garde
La période qui suit la Première Guerre mondiale constitue une rupture dans les arts visuels. L’affiche, qui a débuté sa mutation avant 1914, connaît une nouvelle révolution graphique, et n’y fera pas exception. Le Paris des années folles profitera au cinéma comme à sa promotion, laquelle s’appuie sur la ruche des artistes peintres qui affluent du monde entier dans la capitale des arts. L'affiche, suivant en cela les mouvements picturaux, généralise les aplats de couleur, les gros plans, les lettrages élaborés qui prendront une importance prépondérante. Les signatures comptent des représentants de l’avant-garde russe comme Boris Bilinsky, ou de jeunes talents français comme Bernard Lancy. Fernand Léger, à la frontière des deux arts, peinture et cinéma, est sans conteste celui qui cristallise le mieux ce nouveau monde.
Outil de promotion, l’affiche est aussi un support de création. Reflet des courants artistiques comme l’Art nouveau et le fauvisme, elle voit, au cours des décennies, ses créateurs s’interroger sur sa place dans l’espace urbain, et par-là même, sur son impact sur le promeneur. L’affiche, quel que soit son format, doit subjuguer comme elle doit stupéfier. C’est à cette promenade aux frontières du rêve qu’invite la cinquantaine d’affiches issue des collections de la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé et de collections privées. Miroir d’un monde qui témoigne de la naissance du cinéma, elles sont accompagnées de photographies et d’images filmées provenant du musée Albert Khan, des dessins de la Bibliothèque des littératures policières, de documents promotionnels et d’extraits des films dont elles font la promotion.


Mise en ligne 24 avril
Iarō Okamoto
Un Japon réinventé
15 avril 2025 07 sept.2025
L'exposition met en lumière l'une des figures centrales des avant-gardes japonaises peu connue en France: l'artiste multidisciplinaire Tarō Okamoto.
Tarō Okamoto (1911-1996) est un peintre, sculpteur, muraliste, photographe, écrivain et chercheur japonais. Arrivé à Paris en 1929, il gravite autour des mouvances abstraites et surréalistes et se forme, en 1938, au sein du laboratoire d'ethnologie du Musée de l'Homme, auprès de Marcel Mauss et de Paul Rivet. Dans le même temps, il se rapproche de Georges Bataille et rejoint la société secrète Acéphale. Il quitte la France en 1940 pour retourner au Japon où il deviendra, en une décennie, l'une des figures centrales de l'avant-garde artistique, fédérant plusieurs groupes de réflexions dans un pays en pleine reconstruction.
Dans un dialogue inédit confrontant plusieurs de ses œuvres avec les collections du musée, l'exposition brosse le portrait d'un artiste japonais majeur, fantasque et total, resté confidentiel en France. Le parcours se concentre sur la période comprise entre 1930 et 1970, avec pour ligne de fuite l'emblématique Tour du soleil, sculpture monumentale qu'il fait construire pour l'Exposition universelle d'Osaka en 1970, et dans les profondeurs de laquelle se développait une mystérieuse exposition de masques et de statues.


Mise en ligne 17 avril
Mission Dakar-Djibouti [1931-1933] : Contre-enquêtes
15 avril 2025 14 sept.2025
Entre 1931 et 1933, la « mission ethnographique et linguistique Dakar-Djibouti » traversa 14 pays africains. Conduite par l'ethnologue français Marcel Griaule, elle éprouva de nouvelles méthodes d'enquêtes ethnographiques et de collectes.
En 1933, elle réunit plus de 3000 objets, 6000 spécimens naturalistes, autant de photographies, 300 manuscrits, environ 50 restes humains, une vingtaine d'enregistrements et plus de 10000 fiches de terrain résultant « d'enquêtes » d'observation ou « d'interrogatoires ». Très médiatisée, cette expédition scientifique le fut aussi par la publication de L'Afrique fantôme, journal personnel du secrétaire de la mission, Michel Leiris, dans lequel il révèle notamment les relations entre colonisés et coloniaux ainsi que les conditions d'enquêtes et de collectes.
À travers une sélection d'objets, de photographies et d'archives, l'exposition revient sur des faits documentés en plaçant au cœur du propos les résultats de recherches et le regard actuel de professionnels du continent africain. Ces contre-enquêtes menées conjointement par une dizaine de scientifiques africains et français ont pour objectif de retracer les conditions d'acquisition et de collecte de ces patrimoines afin de mettre en lumière le contexte colonial et les récits de femmes et d'hommes restés jusque-là anonymes.


Mise en ligne 28 mars
Robert Doisneau
Instants Donnés
Du 17 avril au 12 octobre 2025
Dans un parcours prodigieux de plus de 400 photographies, découvrez l’œuvre du célèbre photographe Robert Doisneau.
L’exposition Robert Doisneau. Instants Donnés marque le retour des photos de Robert Doisneau dans Paris intra muros après des années d’absence.
Quelque 400 clichés ont été soigneusement sélectionnés parmi les 450 000 que renferme la collection. Les iconiques y côtoient des séries complètement renouvelées montrant la dextérité du photographe à explorer l’être humain dans de multiples environnements : l’enfance, les artistes, les écrivains, les bistrots, les années Vogue, mais aussi la dureté et la gravité de la vie, les banlieues…
UNE CRÉATION NOUVELLE, RARE ET PERSONNELLE
En partant du réel le plus quotidien, Robert Doisneau nous entraine dans sa vision unique du monde qui l’entoure.
Son regard amusé sur l’enfance. Sa banlieue parisienne qui vire du noir et blanc à la couleur. La visite en toute complicité des ateliers d’artistes peintres et sculpteurs ; son exploration de la mode et du luxe d’après-guerre lors des années Vogue. Autant de thèmes qui dressent – avec une attention qui ne se démentira jamais – le constat social d’un monde sans indulgence dont il se sentit toujours solidaire.
Au cours d’un parcours d’une richesse exceptionnel se dévoilent des objets et documents personnels du photographe, ainsi que des interactifs et audiovisuels. On y découvrira également son œuvre publicitaire, souvent drôle et si peu connue.
Loin d’un Doisneau nostalgique, ses photographies étaient ancrées dans un présent et toujours dirigées vers l’avenir.
UN MONDE RÉEL OBSERVÉ D’UN REGARD RÊVEUR
L’exposition Robert Doisneau. Instants Donnés offre une véritable rencontre avec le photographe dans son foisonnant univers de travail. Son regard est empreint de ce réalisme poétique par lequel il voit le monde tel qu’il est mais en soulignant le merveilleux. Il se dégage de cette exposition un esprit entre légèreté et gravité ou entre rêve et réalité.
Qu’on y voit le constat d’une réalité mélancolique ou le témoignage d’une irrépressible joie de vivre est lié à notre propre histoire. C’est peut-être à la rencontre de nous-même que nous entrainent ces photographies dont certaines sont devenues universelles … ?
Une exposition conçue par un commissariat collectif associant Tempora et l’Atelier Doisneau conduit par Annette Doisneau et Francine Deroudille, filles du photographe et avec la collaboration du Musée Maillol.


Mise en ligne 24 avril
Exposition Mille et une vies
à l'Espace Montecristo gallerie de la fondation Villa Datris
Date Du Samedi 19 avril 2025 au Dimanche 14 décembre 2025
Véritable immersion dans un univers faits de sculptures, l'exposition interroge différentes facettes de l'individu dans un parcours qui nous fait traverser l'humain en trois dimensions : son être naturel et social, intime, et universel.
Les œuvres présentées, organiques, fantastiques, sont le point de départ d'un parcours autour de l'altérité : l'hybridité qui réside en chacun de nous, la construction de notre identité en société ou encore notre rapport au Vivant sont au cœur de cet accrochage.
Douceur et poésie sont les maîtres mots de ce parcours d'exposition sur plusieurs étages, se terminant sur un jardin intérieur qui fait cohabiter les sculptures avec un écosystème apaisé. Cette exposition introspective nous invite à repenser le rapport que nous entretenons avec nos identités, en déployant les nuances de nos existences, autour de nos modes de vie, nos différences de genres, d'origines, pour mieux vivre en harmonie dans notre diversité.
L'exposition sera fermée au public du 21 juillet au 19 août 2025 inclus.


Mise en ligne 11 avril
Bronzes royaux d’Angkor, un art du divin
30 avril – 8 septembre 2025
Mondialement célébré pour ses monuments de pierre, l’art khmer a aussi produit une importante statuaire de bronze dont la connaissance a fait l’objet d’avancées spectaculaires à la faveur de fouilles récentes.
C’est au bronze que le musée Guimet consacre l’exposition
Bronzes royaux d’Angkor, un art du divin. Clou de cette exposition : la statue du Vishnou couché du Mébon occidental - un sanctuaire du 11e siècle à l’ouest d’Angkor - retrouvée en 1936, qui mesurait à l’origine plus de cinq mètres de longueur. Ce trésor national du Cambodge sera exposé pour la première fois avec ses fragments longtemps séparés, après avoir bénéficié en 2024 d’une campagne d’analyses scientifiques et de restauration en France, avec le mécénat d’ALIPH (Alliance internationale pour la protection du patrimoine). Il sera accompagné de plus de 200 œuvres, incluant 126 prêts exceptionnels du musée national du Cambodge, dont la présence permet de dresser un parcours chronologique de l’art du bronze au Cambodge, du 9e siècle à nos jours, à travers un voyage conduisant le visiteur dans les sites majeurs du patrimoine khmer.
Angkor, capitale de l’Empire khmer qui domina une partie de l’Asie du Sud-Est continentale pendant plus de cinq siècles, a conservé de sa gloire passée des vestiges monumentaux d’une ampleur et d’une beauté incomparables. Mais si l’architecture des temples de l’Empire khmer (9e -14e/15e siècles) et les statues de pierre qui y étaient abritées ont maintes fois été célébrées, qui se souvient que ces sanctuaires bouddhiques et brahmaniques conservaient jadis toute une population de divinités et d’objets de culte fondus en métal précieux : or, argent, bronze doré ?
Subtil et noble alliage mêlant notamment le cuivre, l’étain et le plomb, le bronze a donné naissance au Cambodge à des chefs-d’œuvre de statuaire témoignant de la fidélité des souverains khmers à l’hindouisme comme au bouddhisme. Apanage du roi – dont le savoir-faire était précieusement préservé dans des ateliers à proximité du Palais royal - la métallurgie était une technique sacrée, que l’on soit à Angkor (9e - 14e/15e siècles), à Oudong (17e - 19e siècles) ou à Phnom Penh (19e - 20e siècles).
Pour la première fois, cette exposition-événement envisage le rôle particulier du souverain, commanditaire des grandes fontes d’objets de bronze, de l’époque angkorienne à la période moderne, où, dans une continuité étonnante, art et pouvoir sont restés associés dans ce domaine plus que dans tout autre.
Les prêts exceptionnels du musée national du Cambodge, consentis par le Gouvernement royal dans le cadre spécifique de la coopération établie entre le ministère de la Culture et des Beaux-Arts du Cambodge, le C2RMF (Centre de recherche et de restauration des musées de France), l’EFEO (École française d’Extrême-Orient) et le musée Guimet, réunissent pour la première fois dans le cadre de cette exposition exceptionnelle des chefs- d’œuvre (statuaire, objets d’art ou éléments de décor architectural) ainsi que des photographies, moulages et documents graphiques permettant de replacer ces œuvres d’art dans leur contexte culturel, comme dans une perspective archéologique et historique.
Commissariat :
Pierre Baptiste, directeur de la conservation et des collections du musée Guimet, conservateur général de la section Asie du Sud-Est
Brice Vincent, maître de conférences à l’Ecole française d’Extrême-Orient (EFEO)
David Bourgarit, ingénieur de recherche, Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF)
Thierry Zéphir, ingénieur de recherche en charge des collections Monde himalayen du musée Guimet


Mise en ligne 21 mai
Le Brésil illustré. L’héritage postcolonial de Jean-Baptiste Debret.
Du 30 avril au 4 octobre de 10:00 à 20:00
217 Bd Saint Germain - 75007 Paris (Île-de-France)
En 2025, la Maison de l’Amérique latine à Paris fait la part belle aux relations bilatérales France-Brésil au travers d’une saison culturelle dédiée. À partir du 30 avril 2025, elle présente, sous le commissariat de Jacques Leenhardt et Gabriela Longman, une importante exposition, consacrée au travail de critique et de resymbolisation des images du peintre Jean-Baptiste Debret (1768-1848) par une génération effervescente d’artistes brésiliens contemporains.
Avec des oeuvres de : Denilson Baniwa, Anna Bella Geiger, Isabel Löfgren&Patricia Gouvêa, Tiago Gualberto, Claudia Hersz, Jaime Lauriano, Lívia Melzi, Valerio Ricci Montani, Eustáquio Neves, Dalton Paula, Tiago Sant’Ana, Heberth Sobral, Gê Viana.


Mise en ligne 9 mai
Richard Avedon
In the American West
du 30 avril au 12 octobre 2025
À l’occasion du 40e anniversaire de l’ouvrage iconique de Richard Avedon, In the American West, la Fondation Henri Cartier-Bresson présente, en collaboration avec la Richard Avedon Foundation, une exposition exceptionnelle entièrement dédiée à cette série emblématique.
Entre 1979 et 1984, à la demande de l’Amon Carter Museum of American Art de Fort Worth au Texas, Richard Avedon sillonne l’Ouest américain et photographie plus de 1,000 de ses habitants. Pendant cinq années, Avedon fait défiler, devant l’objectif de sa chambre photographique, mineurs, bouviers, forains, vendeurs et passants, parmi d’autres personnes à l’histoire riche, seuls ou en petits groupes, sur un fond blanc qui sublime leurs traits, leurs postures et leurs expressions. Il dresse ainsi un portrait saisissant de cette région et de ses résidents, à rebours des représentations traditionnelles et glorifications du mythe de l’Ouest américain. La grande force des 103 oeuvres qui composent la série finale et l’ouvrage du même nom font d’In the American West un moment charnière dans l’oeuvre d’Avedon et un jalon majeur dans l’histoire du portrait photographique.
L’exposition de la Fondation Henri Cartier-Bresson du 30 avril au 12 octobre 2025 présente pour la toute première fois en Europe l’intégralité des images qui figurent dans l’ouvrage original. Invitant le public à découvrir l’ensemble mais aussi à suivre des étapes de sa production et de sa réception, la Fondation présente une sélection complète des tirages des graveurs ayant servi de référence pour l’exposition et pour l’impression du livre original de 1985 aux côtés de documents inédits : polaroids préparatoires, tirages tests annotés de la main du photographe, échanges épistolaires entre l’artiste et ses modèles.
À l’occasion de cet anniversaire, Abrams, l’éditeur de l’ouvrage original, réédite le livre depuis longtemps épuisé.


Mise en ligne 30 mai
EXPOSITION -
De la Libération à la Victoire. Combattre et reconstruire, 1944-1945 -
du 6 Mai au 21 septembre 2025
Des débarquements de Normandie et de Provence, en passant par la libération de Paris et de Strasbourg, jusqu’à la reddition de la Wehrmacht et l’occupation de l’Allemagne par les forces alliées, l’exposition De la Libération à la Victoire. Combattre et reconstruire, 1944-1945 relate les grands évènements des deux dernières années de la Seconde Guerre mondiale que la France commémore en 2024 et 2025.
Entrée libre et gratuite
Château de Vincennes
Service historique de la Défense, avenue de Paris, 94306 Vincennes - L’exposition se trouve au pavillon du Roi (dernier bâtiment au fond à droite du site), 1er étage, salles d’exposition.
Du 6 mai au 21 septembre 2025
Horaires
Du mardi au vendredi de 13h00 à 17h00
Le samedi de 9h30 à 15h00
Le dimanche de 10h à 17h00
L'exposition est fermée le lundi
Jours et horaires d'ouvertures exceptionnelles :
Jeudi 8, vendredi 9 et Dimanche 11 mai : 10h à 17h00
Samedi 10 mai : 9h30 à 15h00


Mise en ligne 14 mai
Gébé : un génie du dessin de presse
6 Mai. 2025 Until 19 oct. 2025
François-Mitterrand Allée Julien Cain
La Bibliothèque nationale de France, en collaboration avec la Maison du dessin de presse, présente la première rétrospective consacrée à Gébé (1929-2004), figure incontournable de l’histoire du dessin de presse, mettant à l’honneur son œuvre emblématique de dessinateur, caricaturiste et satiriste. Cette exposition inédite est rendue possible grâce au don d’un vaste ensemble de dessins originaux fait par sa famille au département des Estampes et de la photographie de la BnF.
Gébé: un génie du dessin de presse
Co-créateur des journaux Hara-Kiri et Charlie Hebdo, après avoir publié plusieurs années durant ses dessins dans La Vie du Rail, France Dimanche ou Paris Match, Gébé, né Georges Blondeaux, a marqué la seconde moitié du XXe siècle en France en révolutionnant le dessin d’humour, le dessin satirique, le dessin d’actualité et la caricature politique dans la presse. Créateur prolifique, expérimentateur de techniques, Gébé a également exploré le roman-photo, mode d’expression avec lequel il a notamment fait naître et exister le célèbre Professeur Choron dans le mensuel Hara-Kiri.
Gébé fait également figure d’avant-gardiste de la bande dessinée. Si son personnage Berck a particulièrement marqué les premières années d’Hara-Kiri, et celui de Clovis, les pages du journal Pilote, son œuvre L’An 01 a été son plus important succès populaire en participant à l’âge d’or de Charlie Hebdo. À l’instar de ses contemporains Cavanna, Topor, Reiser, Wolinski, Cabu, Fournier et Willem, il a inventé un nouveau « journalisme artistique » où génie intellectuel et graphique vont de pair. En participant aux aventures Hara-Kiri et Charlie Hebdo, Gébé a pu s’affranchir des directions éditoriales habituellement restrictives et atteindre un véritable espace de liberté d’expression. Se considérant comme un dessinateur journaliste, il n’en est pas moins un artiste, comme le montrent ses dessins relevant de genres variés, tels que le dessin politique, satirique ou humoristique, et empruntant aux langages multiples du dessin éditorial, de la caricature ou du dessin narratif.
L’exposition
L’exposition retrace, en 16 panneaux, la carrière de Gébé, de ses années de formation, à ses ultimes publications dans Charlie Hebdo. La sélection des dessins aborde différents thèmes : l’humour, l’écologie, le monde du travail, la critique sociale, le politique, les médias ou encore le traitement de l’actualité par le prisme d’un humour mordant ou poétique.
En présentant des dessins d’humour, des planches de bande dessinée, des romans photos, des photographies, des Unes emblématiques d’Hara-Kiri et de Charlie Hebdo, des affiches, des livres et quelques extraits audiovisuels, les commissaires de l’exposition ont choisi de s’arrêter sur les temps forts de l’œuvre de Gébé en montrant à la fois la dimension historique de ce dessinateur et son génie artistique.
L’exposition rend également hommage aux amis et anciens collaborateurs de Gébé, notamment ceux tragiquement disparus lors de l’attentat contre Charlie Hebdo. La BnF et La Maison du dessin de presse ont tenu à saluer la mémoire de ces auteurs avec qui Gébé a eu une très forte complicité. Un pastiche original d’une double page de Charlie Hebdo, datant de 1993 et réalisé par l’ensemble de la rédaction de l’époque en hommage à Gébé, qui était alors le directeur du journal, sera présenté dans l’exposition.
En proposant des agrandissements, l’exposition modifie notre lecture habituelle du dessin de presse et encourage sa réévaluation esthétique. Elle permet aussi de redécouvrir l’histoire de certains titres de presse qui ont fait preuve d’une grande audace éditoriale, en contribuant ainsi à l’élargissement des cadres de la liberté d’expression.
Le dessin de presse dans les collections de la BnF
La BnF conserve, principalement au département Droit, économie, politique, mais aussi au département des Estampes et de la photographie et dans tous les départements de la direction des collections, la quasi-totalité des titres de presse satirique illustrée parus en France, des origines à nos jours.
Au département des Estampes et de la photographie sont conservés plusieurs milliers de tirages lithographiques originaux, la plupart entrés dans ses fonds par la voie du dépôt légal, ainsi que des défets de journaux et des dessins originaux de grands et moins grands noms du dessin de presse de 1830 à nos jours.
Le département conserve également des ensembles de dessinateurs et de rédacteurs contemporains – Wolinski, Willem, François Cavanna, Pierre Fournier, Gébé, Tim, Effel, Faizant, Sennep, Cabrol… – des journaux illustrés et des estampes satiriques.


Mise en ligne 13 mai
Le Mur de Berlin. Un Monde Divisé
Le plus grand symbole de division de l'histoire
14 mai => 28 septembre
À l’occasion de cette exposition inédite produite par Musealia, la Cité accueillera un fragment original du mur de Berlin, long de plus de 10 mètres. En résonance avec ses collections et œuvres à échelle 1, l’exposition retrace l’histoire du Berlin divisé pendant la Guerre froide, marqué dès 1961 par la construction du Mur.
Une rétrospective unique
L’exposition retrace l’impact de la Guerre froide sur Berlin, une ville déchirée pendant plus de trois décennies. Parmi les pièces exposées, un fragment authentique du Mur de Berlin et plus de 200 objets originaux issus de 40 institutions internationales illustrent la vie quotidienne en Allemagne de l’Est et de l’Ouest. Ces artefacts témoignent des tensions mondiales et des stratégies de survie des Berlinois.
Une immersion poignante
Dès l’entrée, six segments originaux du Mur, s’étendant sur près de 10 mètres, plongent le visiteur dans l’histoire. À travers des objets marquants et des témoignages poignants, l’exposition explore les répercussions humaines et sociales de cette séparation. Elle révèle le quotidien des habitants d’un Berlin divisé et les actes de courage qui ont marqué cette époque.
Une réflexion sur l’histoire
Au-delà des artefacts, Le Mur de Berlin. Un Monde Divisé invite à réfléchir sur les valeurs universelles de liberté, de démocratie et de coexistence. En quatre espaces thématiques, l’exposition propose une exploration des conséquences mondiales de la division berlinoise, jusqu’à la réunification et la fin de la Guerre froide.


Mise en ligne 29 mai
Mondes en commun 2025
Poursuivre l'inventaire d'Albert Kahn
Du 17 mai au 7 septembre 2025
Pour sa deuxième édition, le festival invite 10 photographes internationaux à présenter leur travail autour de la thématique de l’inventaire visuel du monde cher à Albert Kahn. Documentaires, scientifiques, poétiques ou décalés, les inventaires sélectionnés nous font voyager au travers du globe, révélant chacun une vision singulière et sensible de notre planète.
Comme les opérateurs des Archives de la Planète, les artistes sélectionnés tentent de capturer les permanences et les transformations du monde contemporain, ses émerveillements, mais aussi ses inquiétudes. Présentées essentiellement au sein du jardin à scènes paysagères conçu par Albert Kahn, les séries présentées principalement en extérieur, forment un parcours dans le jardin d'Albert Kahn tout autant qu’une constellation d’expositions monographiques.


Mise en ligne 21 mai
Exposition spéciale « Île de Jeju, vivre avec la mer »
Du jeudi 22 mai au samedi 6 septembre 2025
Centre Culturel Coréen 20 rue la Boétie, Paris 8e
L’exposition « Île de Jeju, vivre avec la mer » met en lumière la richesse naturelle de Jeju, île volcanique sud-coréenne, et la culture des haenyeo, plongeuses traditionnelles.
Située à l’extrême sud de la péninsule coréenne, Jeju est la plus grande île de Corée du Sud. Surnommée Samdado signifiant « l’île aux trois abondances » – pierres, vents et femmes –, elle s’est formée à la suite d’une activité volcanique et présente une grande diversité de paysages et d’écosystèmes autour du mont Hallasan.
À travers l’exposition « Île de Jeju, vivre avec la mer », le Centre Culturel Coréen met en lumière la nature préservée de Jeju, reconnue par l’UNESCO, ainsi que son patrimoine culturel singulier, notamment la culture des haenyeo.
Les haenyeo – plongeuses de Jeju – incarnent une culture maritime unique au monde. Leur mode de vie repose sur un esprit communautaire, une pêche durable et respectueuse de la nature ainsi qu’une transmission intergénérationnelle de leurs savoir-faire ; autant de valeurs qui ont conduit à leur inscription sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO en 2016. Perpétuant une tradition ancestrale, les haenyeo plongent jusqu’à dix mètres de profondeur, sans bouteille d’oxygène, pour récolter des ormeaux, des coquillages et divers fruits de mer. Issue d’une collaboration avec diverses institutions – telles que l’administration provinciale de Jeju ou encore des artistes coréens et internationaux –, cette exposition retrace leur histoire, témoignant de leur mode de vie unique, de leur lien profond avec la mer et de la richesse naturelle de l’île.
Grâce à une approche artistique variée – installations et projections vidéo de Jane Jin Kaisen, d’ikkibawiKrrr et de Jean-Julien Pous, films documentaires de Koh Hee-young, photographies de Kim Hyung-sun, ainsi qu’une présentation d’objets authentiques utilisés par les plongeuses, tels que leurs vêtements traditionnels et divers outils liés à la mer – l’histoire de la région et le quotidien de ses haenyeo prennent vie sous les yeux de chacun. Les œuvres de Jang minseung et Joung Sang-gi, quant à elles, capturent à travers leurs objectifs la vitalité et la complexité de cet écosystème.
Cette exposition sera également enrichie par deux événements complémentaires, à Nantes durant le festival « Printemps Coréen » et à Thonon-les-Bains, qui exposera en novembre plusieurs productions inspirées des traditions et paysages de ce cocon protégé.


Mise en ligne 29 août
Olivier Verley // Henri Leclerc Des plantes aux paysages
24 mai => 30 novembre
Dans le cadre de sa Saison culturelle 2025, intitulée « Paysage vivant », s’intéressant à la relation entre le grand paysage et le vivant qui le compose et l’habite, le Château accueille en résidence le photographe Olivier Verley. Animé par la passion des plantes et du paysage, il associe son œuvre photographique à l’œuvre poétique et scientifique de son arrière-grand-père, Henri Leclerc (1870-1955), médecin phytothérapeute et poète ayant vécu dans le Vexin.
L’histoire d’une filiation, de la phytothérapie à la photographie
Cette résidence de création, accueillant au Château l’artiste photographe Olivier Verley, permettra à ce dernier d’approfondir ses recherches sur les paysages du Vexin et d’apporter un nouveau regard sur les plantes du Potager-fruitier, en lien avec les écrits scientifiques et poétiques d’Henri Leclerc, notamment ses sonnets.
Une exposition dans les Salons du château à l’été 2025
Une exposition, pensée comme l’aboutissement de la résidence, offrira au public une présentation d’une cinquantaine de tirages photographiques de Olivier Verley associée à l’œuvre poétique et scientifique d’Henri Leclerc, dont les ouvrages seront présentés.
Une projection de plans-séquence, réalisés par Olivier Verley, complétera l’exposition. Elle célébrera le ballet des étourneaux dans le ciel du Vexin, filmés sur une sélection de musiques synchronisées selon un protocole cher à l’auteur, comme dans une tentative de s’associer à leurs chorégraphies et de « danser » avec eux…


Mise en ligne 25 juin
Grandeur Nature II. L’esprit de la forêt
Du 25 mai 2025 au 21 septembre 2025
Un parcours d'art contemporain
Conçue comme un parcours de découverte au gré des déambulations des visiteurs, cette nouvelle édition se déploiera cette fois-ci sur les 130 hectares du Domaine national du château de Fontainebleau.
Cette exposition vous mènera dans les jardins et le parc historiques du château et ouvrira, au-delà des grilles du Domaine, sur des points de vue en forêt, soulignant ainsi le lien indissociable entre cette grande demeure royale et son environnement forestier et urbain. Ce parcours bénéficie du soutien renouvelé de la Fondation Sommer, qui était co-organisateur de Grandeur Nature I.
Nous menons ainsi une action ancrée dans le territoire et nous nous réjouissons que l’Office national des forêts et la Ville de Fontainebleau aient accepté sa proposition de participer à ce projet qui vise à faire découvrir ou redécouvrir le patrimoine naturel et paysager du château classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.


Mise en ligne 23 juillet
Le Génie et la Majesté
Louis XIV par Le Bernin
3 juin au 28 septembre 2025
Le Château de Versailles propose, du 3 juin au 28 septembre 2025, une exposition centrée sur le célèbre Buste de Louis XIV, réalisé par Gian Lorenzo Bernini, figure majeure du baroque italien du XVIIe siècle plus connu en France sous le nom du Bernin.
Cette exposition accompagne les travaux de restauration en cours dans le salon de Diane depuis octobre 2021 visant à redonner toute sa splendeur au décor peint et sculpté du plafond, des voussures et des dessus-de-porte. Ce salon offre un cadre pensé pour révéler pleinement le lien entre le génie de l'artiste et la majesté de son buste de Louis XIV.
Organisée dans l’appartement de la Dauphine, cette exposition met notamment à l’honneur l’un des chefs-d’œuvre les plus emblématiques des collections du château : le Buste de Louis XIV, sculpté en marbre par Le Bernin lors de son séjour à Paris en 1665.


Mise en ligne 31 mai
Marie-Laure de Decker
L’image comme engagement
04.06.2025 => 28.09.2025
MEP 5/7 rue de Fourcy 75004 Paris
Mercredi et vendredi 11h – 20h Jeudi 11h – 22h Le week-end 10h – 20h Fermé les lundis et mardis
L’exposition Marie-Laure de Decker, présentée à la MEP du 4 juin au 28 septembre 2025, est la première grande rétrospective consacrée à cette figure majeure du photojournalisme. En réhabilitant son oeuvre, la MEP lui rend hommage en mettant en lumière son regard et son approche, capables de faire dialoguer l’Histoire et l’intime, et dont la résonance trouve aujourd’hui une portée particulière.
Marie-Laure de Decker a traversé l’histoire de la seconde moitié du XXe siècle avec son appareil photo, capturant les grands bouleversements de son époque au gré de ses rencontres et de ses engagements. Elle s’est imposée dans un milieu largement masculin, où exercer ce métier relevait – et relève toujours – d’un véritable choix de vie, porté par la passion, l’adrénaline, les risques et les renoncements. À une époque où peu de femmes osaient s’engager sur ce terrain, elle l’a fait avec une détermination farouche et un courage hors du commun.
Dès les années 1970, elle se distingue par son approche unique du photojournalisme. Ses reportages, couvrant des conflits majeurs comme la guerre du Vietnam, l’apartheid en Afrique du Sud ou la dictature chilienne, se caractérisent par une profonde humanité. Plutôt que de rechercher l’image choc, elle préfère capter la dignité des individus, explorant les hors-champs de la guerre. Ses photographies ne montrent pas la violence de façon frontale, mais la donnent à voir autrement – à travers les visages et les histoires de celles et ceux qui la traversent, comme en témoigne sa poignante série sur les combattants tchadiens et ses portraits de militantes yéménites.


Mise en ligne 9 juillet
Bambou, du motif à l’objet
du 5 juin au 14 septembre 2025
Dans l’intimité du cabinet des Dessins, Papiers peints et Photographies situé au 5e étage du musée, explorez l’un des motifs récurrents de l’art asiatique, le bambou.
Pochoirs, vanneries, estampes, peintures, dessins originaux, papiers peints, céramiques, laques, bronzes, ivoires, textiles... À l’occasion de la 8e édition du Printemps Asiatique, plongez dans les collections japonaises et chinoises du musée des Arts décoratifs ! Au cœur du cabinet des Dessins, Papiers peints et Photographies, explorez l’un des motifs récurrents de l’art asiatique, le bambou.


Mise en ligne 15 août
Exposition photographique "Tours et détours, regards sur La Défense"
Du 10 juin au 10 décembre
Profitez d'une visite au Château de Sceaux pour découvrir 37 photographies grand format sur La Défense.
Entre nature, art et architecture, l'exposition révèle l'évolution d'un quartier vers un avenir post-carbone. Une balade visuelle entre passé et modernité.
Dans ce contexte de mutation profonde, l’exposition Tours et Détours est un révélateur de l’ampleur des évolutions engagées, qui permettent au quartier d’affaires de renouer avec l’élan modernisateur de l’époque gaullienne qui avait conduit à son avènement. Les espaces de verdure qui s’y nichent, les œuvres d’art contemporain qui en font un musée à ciel ouvert, les bâtiments emblématiques, les préoccupations environnementales à l’œuvre à tous les étages : c’est un véritable parcours esthétique au cœur de La Défense, de son histoire, et de son ambition architecturale que vous propose cette exposition, nous laissant envisager le meilleur pour le présent et l’avenir de notre territoire.
La présence à droite de la résille métallique de la tour Hekla, d’où l’on regarde La Défense depuis son point culminant, à plus de 250 mètres au-dessus des quais de Seine, évoque irrésistiblement les célèbres photos new-yorkaises des années vingt et trente sur lesquelles des ouvriers du bâtiment défiaient le vertige au-dessus de Manhattan… Vue à la manière d’un thriller, voici la scène d’ouverture d’une série d’anticipation urbaine : La Défense. Une extension de la capitale imaginée dans les années cinquante, devenue sur le territoire des Hauts-de-Seine le premier quartier d’affaires européen – 2 800 entreprises, 200 000 salariés – et un lieu de vie en évolution permanente – 50 000 habitants, 70 000 étudiants – répartis entre les communes de Courbevoie, Nanterre, Puteaux et La Garenne-Colombes.
Traversant l’image de gauche à droite, du parvis devant le Cnit jusqu’à l’horizon de l’histoire, le fameux « axe historique » remonte le temps d’ouest en est sur huit kilomètres : La Défense, le pont de Neuilly, l’Arc de Triomphe sur la place de l’Étoile, les Champs-Élysées, la place de la Concorde, le jardin des Tuileries, le palais du Louvre… La perspective hérite de la construction du paysage pour l’agrément du regard, avant de s’imposer comme voie de circulation puis trajectoire, physique et symbolique, de l’aménagement d’un territoire.
Plus insaisissables, d’autres diagonales structurent l’espace : la Seine qui monte vers l’horizon, le boulevard circulaire Patrick-Devedjian et l’avenue du Général-de-Gaulle, autant de lignes de force au cœur de la matière. Car La Défense ne se comprend qu’en trois dimensions, du sommet des immeubles de grande hauteur plantés dans la dalle réservée aux piétons, jusqu’aux strates profondes, invisibles pour certaines, des circulations automobiles et du transport public.


Mise en ligne 25 juin
Wolfgang Tillmans
Rien ne nous y préparait − Tout nous y préparait
13 juin - 22 sept. 2025
Du 13 juin au 22 septembre 2025, le Centre Pompidou donne carte blanche à l’artiste allemand Wolfgang Tillmans qui imagine un projet inédit pour clôturer la programmation du bâtiment parisien. Il investit les 6 000 m2 du niveau 2 de la Bibliothèque publique d’information (Bpi) et y opère une transformation de l’espace autour d’une expérimentation curatoriale qui met en dialogue son œuvre avec l’espace de la bibliothèque, le questionnant à la fois comme architecture et comme lieu de transmission du savoir.

Mise en ligne 29 août
Les Maîtres du Feu
L’âge du Bronze en France 2300 – 800 av. J.-C.
Exposition du 13 juin 2025 au 9 mars 2026
Musée d’Archéologie nationale - Domaine national du château de Saint-Germain-en-Laye
Cette exposition, fruit d'une collaboration entre le Musée d'Archéologie nationale (MAN), l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) et l'Association pour la promotion des recherches sur l’âge du Bronze (APRAB) montre comment l’évolution de la métallurgie a accompagné, tant symboliquement que culturellement, les bouleversements profonds de la société en Europe occidentale. Cette période a transformé le territoire français en un carrefour de cultures.
Dans les sociétés européennes, l’introduction de la métallurgie du bronze et la formidable impulsion que suscitent la production et l’usage du métal engendrent de véritables mutations des cultures matérielles et de l’imaginaire. La circulation des biens et des personnes, et le développement des moyens de communication par voies terrestres et maritimes, connaissent un essor sans précédent.
Quatre sections thématiques - produire, échanger, imaginer le monde, habiter le monde - mettront en lumière des pièces emblématiques provenant des collections du MAN et des collections de musées français et européens ainsi que des découvertes archéologiques récentes réalisées en France notamment issues des recherches en archéologie préventive.
A destination de tous les publics, cette exposition offrira une expérience de l’âge du Bronze à travers expérimentations, ateliers, conférences et animations dans le musée et dans le domaine national.


Mise en ligne 29 août
Beauvoir, Sartre, Giacometti. Vertiges de l'absolu
Du 19 juin au 12 oct. 2025
À l'Institut Giacometti
L’Institut Giacometti présente une exposition inédite consacrée à l’amitié intellectuelle et artistique entre Simone de Beauvoir, Jean-Paul Sartre et Alberto Giacometti.
Intitulée « Beauvoir, Sartre, Giacometti. Vertiges de l’absolu », elle explore les liens puissants qui unissaient ces trois figures majeures du XXe siècle. À travers une approche à la fois philosophique, littéraire et artistique, l’exposition interroge la quête d’un absolu, dans l’art, dans la pensée, dans la vie.
Entre philosophie, littérature et sculpture, l’exposition s’articule autour d’œuvres majeures, L’Objet invisible (1934), La Main (1947) ou encore L’Homme qui chavire (1950), d’archives inédites, et d’une évocation de la chambre de Simone de Beauvoir, son espace de vie et d’écriture, situé à quelques pas de l'Institut Giacometti.
L’artiste contemporaine Agnès Geoffray viendra donner corps au vertige grâce une série de photographies.


Mise en ligne 15 août
Transparence
La première exposition du Palais des enfants
20 juin 2025 - 29 août 2027
Le Palais des enfants invite, pour sa première exposition, la transparence ! Un parcours ludique et sensoriel à vivre en famille, où œuvres artistiques et expériences scientifiques jouent avec la lumière pour éveiller la curiosité et l’émerveillement des plus jeunes.
Dans un univers imaginaire, conçu pour éveiller la curiosité et s’amuser, petits et grands cheminent en toute liberté d’un palais des glaces miroitant à une grotte aux trésors cristallins, s’aventurant tantôt dans une forêt mystérieuse, tantôt vers un ciel radieux ou les profondeurs d’un océan multicolore.
Les arts de la sculpture, de l’estampe ou de la photographie dialoguent avec les sciences, via des dispositifs interactifs et sensoriels. Entre créations du XIXe siècle et œuvres contemporaines, œuvres immersives comme celles de Dan Graham et Soo Sunny Park, idéales à découvrir en groupe, et créations plus introspectives comme celles de Patrick Neu et Agathe May, l’exposition propose une exploration originale qui renouvelle notre perception de la transparence et de la lumière.
Enfants et accompagnants expérimentent les multiples nuances de la transparence, échangent leurs observations de la translucidité à l’obscurité, et s’émerveillent des richesses de la nature autant que celles des savoir-faire tout au long d’un parcours ponctué d’espaces ludiques et de contemplation.
L’exposition se prolonge à travers un cahier d’activités, un podcast autour de la transparence… et bientôt, des rendez-vous de médiation avec une série d'évènements pour aller encore plus loin !



Mise en ligne 16 juillet
L'école idéale
21 juin — 12 octobre 2025
1 rue de l'Ancien-Canal 93 Pantin
Conçue et produite par les Magasins Généraux et le Pavillon de l’Arsenal - Centre d’urbanisme et d’architecture de Paris, l’exposition "L’école idéale" propose de réinventer l’école primaire, dont le modèle architectural et pédagogique a peu évolué depuis plus d’un siècle. En explorant les alternatives novatrices d’architectes, d’artistes et de designers, elle invite à reconsidérer des conceptions éducatives et scolaires profondément ancrées dans l’imaginaire collectif.
Destinée aussi bien aux adultes qu’aux enfants, l’exposition mêle la découverte d’écoles extraordinaires et inspirantes à travers l’histoire et les territoires – du Grand Paris au monde entier – et des installations artistiques interactives qui suggèrent de nouvelles manières de faire école aujourd’hui.
L’exposition se vit comme une expérience sensible et immersive : un espace où l’on explore, à hauteur d’enfant, ce que pourrait être une école aussi bien rêvée que souhaitable.
Salle de classe reconfigurable à l’infini, en plein air ou en forêt, espaces, mobilier et jeux scolaires entièrement repensés, cour de récréation transformée en jardin ou en ferme : autant de propositions réunies dans l’exposition, qui ouvrent la voie pour imaginer à quoi pourrait ressembler "l’école idéale".
L’exposition est prolongée et amplifiée par plusieurs rencontres et événements, rassemblant des artistes, penseur·ses, chercheur·ses et militant·es autour de performances, de conversations et de débats, pour explorer les pistes esquissées dans les œuvres et repenser l’école. Elle est aussi accompagnée de visites guidées, d’ateliers de création pour tout âge et d’un espace librairie.


Mise en ligne 9 juillet
« De Paris à Belém : 10 ans d’actions mondiales pour le climat »,
l’exposition qui célèbre les 10 ans de la COP21
Du samedi 21 juin au samedi 13 décembre 2025
Depuis dix ans, les villes du monde entier se sont mobilisées en mettant en œuvre des actions innovantes afin de lutter contre les effets du dérèglement climatique. Ces projets, marqueurs de la mobilisation des élus locaux, sont mis à l’honneur dans l’exposition au cœur d’un dispositif scénographique ambitieux intégrant des textes de l’expert en urbanisme Brent Toderian qui permettra à tous de voyager de Paris jusqu’à Belém, où se tiendra la COP30 au mois de novembre 2025.
Une expo aussi pensée pour les enfants
L’ensemble de l’exposition a été pensé à hauteur d’enfants, en incluant des temps d’échanges avec les jeunes des centres de loisirs reçus à l’Académie du Climat, qui ont réalisé certaines des œuvres présentées. De plus, tout au long de leur cheminement, les plus jeunes seront guidés par Copi, petit personnage qu’ils retrouveront dans le livret-jeu mis gratuitement à leur disposition.
Des visions scientifiques aux visions artistiques
Retraçant l’histoire de la lutte contre les effets du changement climatique et de ses acteurs, mais s’arrêtant également sur les thèmes essentiels de la mobilisation citoyenne et de la protection des écosystèmes, le circuit de l’exposition est marqué par des contenus scientifiques mis à disposition par le collectif Argos, le C40 et BBC Storyworks, la chaîne ARTE ou encore le journal Le Monde. Il est également enrichi par les regards d’artistes contemporains sur les thèmes explorés, parmi lesquels Sebastião Salgado, Shepard Fairey (OBEY), Yann Arthus-Bertrand, Chris Jordan, Yang Yongliang, Hélène Combal-Weiss ou encore Mary-Lou Mauricio avec son projet collectif Born in… PPM.

Mise en ligne 11 juillet
Exposition – 100 ans d’honneurs – Destin d’un musée, destins de décorés
25 juin => 23 novembre
2, rue de la Légion d'honneur 75007 Paris
Le musée de la Légion d'honneur et des ordres de chevalerie présente du 25 juin au 23 novembre 2025 une exposition célébrant les cent ans de sa création.
Un choix d’œuvres emblématiques mettra en exergue les différentes étapes ayant mené à l’édification de ce « temple de l’honneur » avant que ne soient détaillées ses évolutions.
Par la diversité des objets présentés, qu’il s’agisse de leur nature, de leur époque ou de leur origine géographique, l’exposition s’attache à souligner les caractères insolites et uniques du musée et à expliquer comment il est devenu une référence mondiale dans son domaine.
Elle donne également une place majeure aux hommes et aux femmes qui ont contribué à la création du musée. Qu’il s’agisse de décorés, de mécènes ou de donateurs, ces personnes aux parcours singuliers se sont toutes distinguées pour leur engagement au service de la France et de l’intérêt général.


Mise en ligne 29 juin
Paul Poiret, la mode est une fête
du 25 juin 2025 au 11 janvier 2026
Le musée des Arts décoratifs présente sa première grande monographie dédiée à Paul Poiret (1879-1944), figure incontournable de la haute couture parisienne du début du XXe siècle. Considéré comme le libérateur du corps féminin pour l’avoir décorseté, Paul Poiret a rénové la mode.
« Paul Poiret, la mode est une fête » offre une immersion dans l’univers foisonnant du créateur, de la Belle Époque aux Années folles. Elle explore ses créations dans les domaines de la mode, des arts décoratifs, du parfum, de la fête et de la gastronomie. À travers 550 œuvres (vêtements, accessoires, beaux‑arts et arts décoratifs) l’exposition met en lumière l’influence durable de Paul Poiret et révèle l’étendue de son génie créatif. Un voyage fascinant à la rencontre d’un homme dont l’héritage continue d’inspirer les créateurs de mode contemporains, de Christian Dior en 1948 à Alphonse Maitrepierre en 2024.

Mise en ligne 27 juin
Auschwitz-Birkenau vu par Raymond Depardon
jeudi 26 juin 2025 => dimanche 9 novembre 2025
Le 27 janvier 1945, l’Armée rouge découvre le complexe d’Auschwitz-Birkenau, une zone de plus de 44 hectares comprenant des zones industrielles, des camps de concentration et un centre de mise à mort où les nazis ont assassiné 1,1 million de personnes, dont un million de Juifs.
En 1979, alors que le site d’Auschwitz-Birkenau entre au patrimoine mondial de l’Unesco, le photographe et réalisateur Raymond Depardon se rend sur place. Il restera plus de deux semaines : son regard multiple et juste se pose sur ce qu’il reste de la plus implacable des machines de mort mise au point par l’homme.
Une série d’images en noir et blanc qu’il n’a jusqu’à présent jamais exposée et qu’il propose aujourd’hui à son public de découvrir à l’occasion de la 80e commémoration de la fin de la Seconde Guerre mondiale et de la Shoah.


Mise en ligne 25 juin
Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely, Pontus Hulten
Expositions À venir
26 juin 2025 - 10 janvier 2026
Couple mythique, Niki de Saint Phalle (1930 – 2002) et Jean Tinguely (1925 – 1991) sont unis par un lien artistique indéfectible et une vision commune de la création comme acte de rébellion contre les normes établies.
L’exposition retrace l’itinéraire prolifique de ces deux artistes à travers la figure de Pontus Hulten (1924 – 2006), premier directeur du Musée national d’art moderne au Centre Pompidou, qui partage leur conception d’un art disruptif, pluridisciplinaire et participatif. Tout au long de sa carrière, il fournit un soutien inconditionnel à Saint Phalle et Tinguely : acquisitions d’œuvres, rétrospectives dédiées, cartes blanches et appui à des projets hors normes tels que la gigantesque Nana de l'exposition Hon – en Katedral (1966) au Moderna Museet de Stockholm, ou l’exposition Le Crocrodrome de Zig & Puce (1977) dans le Forum du Centre Pompidou.
Née des riches collections du Centre Pompidou et de prêts majeurs d’institutions françaises et étrangères, « Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely, Pontus Hulten » invite à découvrir ou à redécouvrir les œuvres emblématiques de ces deux artistes majeurs, portés par un homme de musée d’exception, au fil d’un parcours historique et ludique où s’entrelacent art, amour, amitié et engagement.


Mise en ligne 9 juillet
Les Sept Sens célestes
Du 27 juin au 5 octobre 2025
À partir du 27 juin 2025, la Collection Al Thani à l'Hôtel de la Marine présente Les Sept Sens célestes, pour la première fois un corpus d’œuvres d’art contemporain mis en dialogue avec une sélection d’objets anciens, tous issus de la Collection Al Thani. L’exposition reflète la passion et la curiosité d’un collectionneur dont le regard transcende les époques.
À travers une quarantaine d’œuvres créées dans des contextes et des périodes variés, elle invite le visiteur à explorer les notions de figuration, de forme, de techniques artistiques et de mémoire. Ce parcours sensible et expérimental propose un regard renouvelé sur la création artistique, au-delà des frontières du temps. Le commissariat de l’exposition Les Sept Sens célestes est assuré par l'historien de l'art Olivier Berggruen.
La sélection s’articule autour du thème des sept sens : la vue, l'ouïe, le goût, l'odorat, le toucher, le sens vestibulaire (équilibre et mouvement) et la proprioception (capacité du corps à percevoir sa propre position dans l'espace). Les sixième et septième sens, moins connus, peuvent renfermer un caractère immatériel, voire spirituel. L’exposition aborde tous ces aspects, dans une scénographie originale se distinguant par sa dimension sensorielle et ses éclairages délicatement tamisés.
Parmi les artistes contemporains à l’honneur figurent Adrian Ghenie, Cornelia Parker, Salman Toor et Lynette Yiadom‑Boakye. Tel un fil directeur pour l’exposition, la bande sonore créée par la chanteuse et compositrice Zsela (née en 1995) souligne la continuité entre les différents domaines sensoriels explorés et se déploie comme une méditation sur le pouvoir transformatif de l'art. La fragrance diffusée en galerie 2 est un parfum intitulé « Heaven can wait » par Jean-Claude Ellena, Éditions de Parfums Frédéric Malle, en partenariat avec Magique, studio de création olfactive et polysensorielle.


Mise en ligne 11 juillet
Pour célébrer ses 120 ans, le musée de l’Armée présente une sélection d’une trentaine d’objets, chacun porteur d’une histoire souvent méconnue
Corridor de Valenciennes
Du mardi 1 juillet 2025 au samedi 30 mai 2026
Organisée de manière chronologique, l’exposition propose une histoire du Musée à travers un aperçu de ses enrichissements successifs.
Elle rend hommage à celles et ceux qui ont défendu la Nation, ou encore qui, par leurs dons, leurs legs ou leur mécénat notamment, ont contribué à préserver et transmettre cette mémoire.
En vitrine « invité », le regard sensible de la lauréate de la première résidence photographique du musée, Anne-Lise Broyer, fait écho à la devise fondatrice du général Gustave Léon Niox, premier directeur du musée : « Rattacher le présent au passé pour assurer l’avenir ».

Dernier ajout
Mise en ligne 7 septembre
Lygia Pape. Tisser l'espace
du 10 septembre 2025 au 26 janvier 2026
Collection Pinault
L’exposition « Lygia Pape. Tisser l’espace » s’articule autour d’une œuvre majeure de la Collection Pinault, l’installation lumineuse Ttéia 1, C (2003/2025). À travers des fils de cuivre tendus dans l’espace, elle plonge le spectateur dans une immersion sensorielle, où l’œuvre prend forme et vie selon l’angle de la lumière et le mouvement du visiteur. Cette pièce emblématique incarne pleinement le concept de « tissage de l’espace » propre à l’artiste brésilienne, redéfinissant sa relation avec le public.
Cette première exposition personnelle de Lygia Pape en France rassemble des pièces fondamentales à sa pratique, depuis ses premières gravures abstraites jusqu’à son majestueux Livro Noite e Dia III [Livre de la Nuit et du Jour III] (1963-1976) ainsi qu’une sélection de ses films expérimentaux. Imprégnée du contexte socio-politique du Brésil, l’œuvre de Lygia Pape se fait le reflet d’un engagement profond envers la transformation sociale, où la frontière entre l’art et la vie est constamment réinterprétée. « Tisser l’espace » rend hommage à sa volonté de créer une nouvelle forme d’engagement du spectateur, tout en réinventant le langage même de l’art.
Née en 1927 à Nova Friburgo, morte en 2004 à Rio de Janeiro, Lygia Pape est, aux côtés de Lygia Clark et Helio Oiticica, l’une des figures les plus importantes de l’avant-garde artistique brésilienne de la seconde moitié du 20e siècle qui envisage l’art, non plus comme un objet fini et abouti, mais comme une présence sensorielle qui interagit avec les sens et la conscience des visiteurs.
Commissariat : Emma Lavigne, directrice et conservatrice générale de la Collection Pinault, avec Alexandra Bordes, responsable de projets curatoriaux chez Pinault Collection
L’exposition est présentée dans le cadre de la saison Brésil-France 2025.


Mise en ligne 15 août
Georges de La Tour
Entre ombre et lumière
Du 11 septembre 2025 au 25 janvier 2026
Après le succès de ses expositions consacrées à Caravage (2018) et Artemisia Gentileschi (2025), le Musée Jacquemart- André poursuit son exploration des maîtres influencés par la révolution du caravagisme en mettant à l’honneur Georges de La Tour (1593-1652). Cette rétrospective sera la première consacrée à l’artiste en France depuis l’exposition historique du Grand Palais en 1997.
L’exposition proposera une relecture de la carrière de Georges de La Tour en tentant d’éclairer les interrogations qui entourent encore son œuvre et son parcours. Malgré la rareté des originaux parvenus jusqu’à nous, l’art de Georges de La Tour a laissé une empreinte profonde dans l’histoire de l’art. Par son naturalisme subtil, l’épure formelle de ses compositions et leur intensité spirituelle, il a su créer un langage pictural d’une grande puissance émotionnelle, capable de traverser les siècles. Cette exposition offrira ainsi l’occasion de redécouvrir l’un des artistes les plus fascinants du Grand Siècle, dans toute la richesse et la complexité de son œuvre.
Rassemblant une trentaine de toiles et d’œuvres graphiques prêtées par des collections publiques et privées françaises et étrangères, l’exposition adopte une approche thématique destinée à cerner l’originalité de Georges de La Tour. Le parcours explorera ses sujets de prédilection — scènes de genre, figures de saints pénitents, effets de lumière artificielle — tout en replaçant sa vie et son œuvre dans le contexte plus large du caravagisme européen, notamment celui de l’influence des caravagesques français, lorrains et hollandais.
Plutôt qu’une imitation directe des leçons de Caravage, la singularité de l’œuvre de Georges de La Tour tient à son interprétation personnelle du clair-obscur, nourrie par un réalisme radical et une intense spiritualité qui donnent à ses compositions une modernité intemporelle.


Mise en ligne 8 août
VICTOR HUGO. LE TESTAMENT
Du 12 septembre 2025 au 26 janvier 2026
Le musée des Archives nationales – L’hôtel de Soubise - 60, rue des Francs-Bourgeois - 75003 Paris
Poète, dramaturge, romancier, homme politique, Victor Hugo a profondément marqué l’histoire du XIXe siècle par ses combats et par sa plume. Il meurt le 22 mai 1885 des suites d’une pneumonie.
Ses funérailles sont à la hauteur de sa renommée : plus d’un million de personnes se pressent dans les rues de Paris pour rendre un dernier hommage à la dépouille de l’écrivain, qui se dirige vers le Panthéon.
Après son décès, son testament est déposé chez maître Cotelle, notaire à Paris. Il est désormais conservé au Minutier central des notaires de Paris, aux Archives nationales.
C’est ce document exceptionnel que le public a choisi pour le cinquième volet du cycle d’exposition « Les Remarquables », lors d’un vote en 2023.
Exceptionnel aussi bien par sa forme que par son contenu, les visiteurs pourront le découvrir, mis en regard avec d’autres documents conservés aux Archives nationales. Cette présentation inédite mettra en perspective les dernières volontés du poète, ainsi que leur mise en œuvre par ses héritiers et exécuteurs testamentaires : l’organisation de ses funérailles, son héritage littéraire et l’avenir de sa famille.


Mise en ligne 14 août
Soulages, une autre lumière
Peintures sur papier
Du 17 septembre 2025 au 11 janvier 2026
Rarement rassemblée dans des expositions à part entière, l’œuvre sur papier de Pierre Soulages constitue pourtant un pan essentiel de son parcours artistique. Dès 1946, il explore cette voie avec des peintures au brou de noix aux traces larges et affirmées, qui marquent d’emblée sa singularité au sein des démarches abstraites de l’époque.
Grâce à des prêts exceptionnels du musée Soulages, l’exposition rassemble 130 œuvres réalisées entre les années 1940 et le début des années 2000, dont 25 inédites. Vous y découvrez un ensemble de peintures sur papier, longtemps conservées dans l’atelier de l’artiste, qui témoignent de la constance et de la liberté avec lesquelles Soulages aborde ce support.
Privilégiant le brou de noix dans les premières années, Pierre Soulages reviendra souvent à cette matière prisée des ébénistes, pour ses qualités de transparence, d’opacité et de luminosité, en contraste avec le blanc du papier. Il emploiera aussi l’encre et la gouache pour des œuvres dont les formats restreints ne cèdent en rien à la puissance formelle et à la diversité.
En mettant en lumière cet ensemble de peintures sur papier, l’exposition vous invite à redécouvrir Pierre Soulages dans une pratique à la fois intime et déterminante, au cœur de son langage plastique.


Mise en ligne 15 août
John Singer Sargent
Éblouir Paris
Du 23 septembre 2025 au 11 janvier 2026
John Singer Sargent (Florence, 1856 – Londres, 1925) est, avec James McNeill Whistler, l’artiste américain le plus célèbre de sa génération et sans doute l’un des plus grands peintres du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Adulé aux États-Unis (son portrait de Madame X est considéré comme la Joconde de la collection d’art américain du Metropolitan Museum of Art à New York), il est aussi célébré au Royaume-Uni où il a effectué la majeure partie de sa carrière. En France, cependant, son nom et son œuvre restent très largement méconnus, ce que l'exposition du musée d'Orsay à l'automne 2025 espère changer.
- Si en 2007 l’exposition Peintres de la lumière. Sargent & Sorolla (Paris, musée du Petit Palais) avait pu permettre de présenter l’artiste au public français, aucune exposition monographique ne lui jamais été consacrée. C’est pourtant bien dans l’hexagone, et plus précisément à Paris, que le jeune peintre s’est formé, a développé son style et son réseau d’artistes, a connu ses premiers succès et a réalisé parmi ses plus grands chefs-d’oeuvre comme le Dr Pozzi chez lui (1881, Hammer Museum, Los Angeles) ou les Filles d’Edward Darley Boit (1882, Museum of Fine Arts, Boston).
Conçue en partenariat avec le Metropolitan Museum of Art de New York, l’exposition « Sargent. Les années parisiennes » vise à faire découvrir ce peintre à un large public. L'exposition réunit plus de 90 œuvres de John Singer Sargent, dont certaines n'ont jamais été présentées en France. Elle retrace l'ascension fulgurante du jeune artiste, arrivé à Paris en 1874 à l'âge de 18 ans pour étudier avec Carolus-Duran. L'exposition couvre son parcours jusqu'au milieu des années 1880, période où il s'installe à Londres après le scandale suscité par son portrait de Madame Gautreau (Madame X) au Salon.
Pendant cette décennie, Sargent forge à la fois son style et sa personnalité dans le creuset de l’étourdissant monde de l’art parisien, marqué par la multiplication des expositions, le développement du naturalisme et de l’impressionnisme et la montée en puissance de Paris comme capitale mondiale de l’art. Le jeune peintre américain y trouve des soutiens auprès d’autres expatriés mais s’intègre aussi avec brio à la société française en forgeant des liens avec un cercle d’artistes, d’écrivains, et de mécènes éclairés. Les nombreuses effigies que Sargent nous a laissé de ces personnalités brossent le portrait captivant d’une société en pleine mutation, très cosmopolite, où l’ancienne aristocratie européennes côtoie les jeunes fortunes du nouveau monde. Constamment en quête de nouvelles inspirations, Sargent dépeint peu la « vie parisienne » mais profite de son ancrage dans la capitale française pour effectuer de nombreux voyages en Europe ou en Afrique du Nord. Il en ramène de nombreux tableaux, paysages et scènes de genre, qui allient exotisme, mystère et sensualité. Mais c’est dans le domaine du portrait que Sargent s’impose comme l’artiste le plus talentueux de son temps, surpassant ses maîtres et égalant les grands artistes du passé. Sa formidable habileté technique, le brio de sa touche, le chatoiement de ses couleurs et l’assurance provocante de ses compositions troublent le public et séduisent les critiques qui voient en lui le digne héritier de Velázquez. Commentant en 1883 l’un de ses tableaux les plus originaux, le Portrait des Filles d’Edward Darley Boit, l’écrivain américain Henry James, ami de Sargent, note que l’artiste « offre le spectacle étrangement inquiétant d’un talent qui au seuil de sa carrière n’a déjà plus rien à apprendre ».
En 1884, le portrait de Virginie Gautreau, que Sargent viendra plus tard à décrire comme « la meilleure chose qu’il ait jamais faite », suscite cependant des réactions hostiles au Salon. Elles visent notamment à la moralité du modèle, et témoignent des enjeux mondains et sociaux de l’art du portrait « public » en France à la fin du XIXe siècle. Une section particulière de l’exposition est dédiée à ce moment de la carrière de Sargent et à ce tableau, prêté exceptionnellement par le Metropolitan Museum of Art et visible à Paris pour la première fois depuis... 1884 !
Fondée sur un travail de recherche poussé, « Sargent. Les années parisiennes » prend aussi la mesure des liens durables que l’artiste conserve avec sa ville de formation, et ce même après son déménagement à Londres. Son engagement en faveur de l’entrée d’Olympia de Manet, artiste qu’il admire, dans les collections nationales en 1890, en témoigne. C’est encore en France que Sargent connaît une première forme de reconnaissance institutionnelle, lorsque l’État fait l’achat de son portrait de la danseuse Carmencita pour le musée du Luxembourg en 1892.
Commissariat
- Caroline Corbeau-Parsons, Conservatrice arts graphiques et peintures, musée d’Orsay ;
- Paul Perrin, Directeur des collections et de la conservation, musée d’Orsay ;
- En collaboration avec Stephanie Herdrich, Alice Pratt Brown Curator of American Paintings and Drawings, Metropolitan Museum of Art.


Mise en ligne 14 août
Autour de « Paul Troubetzkoy, le prince sculpteur »
Du 30 septembre 2025 au 11 janvier 2026
Musée d'Orsay
L’exposition retrace le parcours de cet artiste italien, prince russe de naissance et parisien d’adoption, qui mène une brillante carrière aux États-Unis. Talentueux portraitiste, il est recherché par une élite cosmopolite, jusqu’aux premières stars du cinéma américain. Sa vie est ponctuée de rencontres décisives avec des hommes de lettres, Tolstoï, Georges Bernard Shaw, avec lesquels il partage un mode de vie végétarien, inhabituel alors. Au-delà des portraits, l’exposition met en lumière sa sculpture animalière, ainsi que ses travaux sur la cause animale dont il était un fervent défenseur, avant l’heure.


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Mise en ligne 7 septembre
Exposition : Le Moyen Âge du 19e siècle
7 octobre => 11 janvier
Musée de Cluny, Musée national du Moyen Âge
Entrée du musée par le 28 rue Du Sommerard, 75005 Paris
Le 19e siècle est une période de redécouverte de l'art médiéval. C'est ce thème qu'explore l'exposition "Le Moyen Âge du 19e siècle. Créations et faux dans les arts précieux".
De grandes collections se constituent autour de figures d'amateurs éclairés. Des ateliers d'orfèvrerie, d'ivoire et de textile sortent des copies de quelques-unes des œuvres médiévales les plus iconiques. Des artistes se font même une spécialité de la production de faux qui rejoignent parfois les collections des musées.
Mais qu'est-ce que ces pièces réalisées avec des moyens modernes nous disent du goût romantique du 19e siècle pour le Moyen Âge ? Et que révèlent-elles des clichés et des fantasmes véhiculés jusqu'à aujourd'hui par cette période ?
Venez découvrir l'exposition temporaire "Le Moyen Âge du 19e siècle. Créations et faux dans les arts précieux" au cours d'une visite guidée, qui vous apportera des éléments de réponse à toutes ces questions.

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Mise en ligne 7 septembre
Luc Delahaye
Le bruit du monde
Du 10 octobre 2025 au 04 janvier 2026
Né en 1962, grand photoreporter de guerre dans les années 1990 et ancien membre de l’agence Magnum, Luc Delahaye fait partie d’une génération de photographes qui a retravaillé l’articulation entre pratiques documentaires et artistiques. Après avoir diffusé ses images par la presse et le livre d’auteur, il s’est tourné à partir des années 2000 vers le grand format et le mur de la galerie, tout en conservant à ses images un ancrage documentaire et en continuant de traiter de sujets liés à l’actualité.
Avertissement : certaines images sont susceptibles de heurter la sensibilité des visiteur·euse·s.
Depuis vingt-cinq ans, ses photographies, le plus souvent de grandes dimensions et en couleur, proposent une représentation des désordres du monde contemporain. De la guerre d’Irak à celle d’Ukraine, d’Haïti à la Libye, des conférences de l’OPEP à celles de la COP, Delahaye explore le bruit du monde et les lieux censés le réguler.
Parfois réalisées en une seule prise, parfois véritables compositions assemblées par ordinateur pendant des mois à partir de fragments d’images, les photographies de Luc Delahaye sont toujours une rencontre, qu’elle soit immédiate ou différée, avec un réel. Un réel qu’il s’agit d’énoncer, dans une forme de retrait documentaire, sans démonstration : « Arriver par une forme d’absence, par une forme d’inconscience peut-être, à une unité avec le réel. Une unité silencieuse. La pratique de la photographie est une chose assez belle : elle permet cette réunification de soi avec le monde ».
Cette exposition, la première à Paris depuis 2005, offre un regard rétrospectif sur vingt-cinq ans de création. Elle rassemble une quarantaine de grands formats, certains inédits et réalisés pour l’occasion, une vidéo autour du conflit syrien à laquelle Luc Delahaye travaille depuis de longues années, ainsi qu’une grande installation dans un format nouveau pour l’artiste.
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Mise en ligne 7 septembre
Otobong Nkanga« I dreamt of you in colours* »
Du 10 octobre 2025 au 22 février 2026
Le Musée d’Art Moderne de Paris présente à l’automne 2025 la première exposition monographique de l’artiste Otobong Nkanga dans un musée parisien.
Depuis la fin des années 90, Otobong Nkanga (née à Kano au Nigeria en 1974 et vivant à Anvers en Belgique) aborde dans son travail des thèmes liés à l’écologie, aux relations entre le corps et le territoire, créant des œuvres d’une grande force et d’une grande plasticité.
À partir de son histoire personnelle et de ses recherches témoignant de multiples influences transhistoriques, elle crée des réseaux et des constellations entre êtres humains et paysages, tout en abordant la capacité réparatrice des systèmes naturels et relationnels.
À la suite de ses études à l’université Obafemi Awolowo d’Ife-Ife au Nigeria puis à l’École nationale supérieure des Beaux-arts de Paris et à la résidence d’artistes de la Rijksakademie d’Amsterdam, l’artiste développe un questionnement sur la notion de l’exploitation du sol tout autant que sur celle du corps dans son rapport à l’espace, à la terre et ses ressources. Elle examine les relations sociales, politiques, historiques, économiques à l’œuvre dans notre rapport au territoire, aux matériaux et à la nature et produit dans une pratique pluridisciplinaire (peintures, installations, tapisseries, performances, poésies etc.).
La notion de strates est centrale dans le travail de l’artiste – à la fois dans la matérialité de ses sculptures, interventions, performances et tapisseries, mais aussi dans sa façon de penser les relations entre les corps et les terres – relations d’échange et de transformation mutuelles. Otobong Nkanga explore autant la notion de circulation des matériaux et des biens, des gens et de leurs histoires entremêlées, que celle de leur exploitation, marquées par les résidus de violences environnementales. Tout en questionnant la mémoire, elle offre la vision d'un avenir possible.
Parcours de l’exposition
Sont rassemblés des installations emblématiques, des séries de photographies, des oeuvres récentes, un grand nombre de dessins dont certains datant des premières années de création et jamais exposés jusqu’à aujourd’hui. L’exposition propose une coupe transversale à travers l’oeuvre protéiforme d’Otobong Nkanga depuis ses débuts jusqu’à aujourd’hui, et trace la généalogie de sujets récurrents (comme l’extraction minière ou les différents usages et valeurs culturelles connectés aux ressources naturelles) mais dont l’actualisation plastique est en constante évolution. À cette occasion, l’artiste réactive certaines œuvres emblématiques en leur agrégeant des éléments nouveaux – réalisés in situ – dans une poétique de l'enchevêtrement, créant ainsi des connexions entre les formes, les matières ou les idées.
Les œuvres proviennent de collections publiques françaises et internationales (Castello di Rivoli, à Rivoli, Stedelijk Museum à Amsterdam, Fondation Beyeler à Bâle, Henie Onstad Kunstsenter à Sandvika, M UKA à Anvers, Centre Pompidou à Paris) et de collections particulières ainsi que du studio de l’artiste. L’œuvre majeure From Where I Stand, 2015 qui avait été acquise lors du dîner des Amis du musée d’art moderne de Paris en 2022 figurera également dans l’exposition.


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Mise en ligne 7 septembre
Philip Guston. L'ironie de l'histoire.
14 octobre => 7 mars 2026
Conçue autour des dessins réalisés par Guston en écho au livre de Philip Roth : Our gang, l’exposition mettra en lumière les liens de la peinture de Guston avec la verve satirique et caricaturale de ses dessins inspirés par le Président Nixon et son administration.
Au début des années vingt, Philip Guston est exclu de l’école d’art de Los Angeles pour avoir produit des images satiriques du corps enseignant. L’art ne cessera pour lui d’être l’outil d’un combat contre les figures d’autorité. Ses premières œuvres qui mettent en scène les exactions commises par les membres du KKK, sont vandalisées par les hommes cagoulés lors de leur exposition publique.
A la fin des années soixante, après avoir été un des protagonistes de l’école de New York, de la première avant-garde abstraite américaine, il fait scandale en revenant à une figuration inspirée de la bande dessinée.
En 1969, un écrivain en rupture de ban avec le milieu littéraire New Yorkais, Philip Roth s’installe à quelques maisons de l’atelier de Guston. L’écrivain vient d’entreprendre un ouvrage satirique qui met en scène le Président Nixon et son entourage (Our gang). Guston réalise plus de 80 dessins qui font écho au texte de Roth. Leur style, leur iconographie s’inspire des « planches » des Songes et mensonges de Franco réalisés par Picasso en 1937, de la causticité politique des dessins conçus par George Grosz pour le magazine Americana dans les années trente, de l’humour grinçant des planches de George Harriman qu’il admirait dans les quotidiens américains.
De la série des « Nixon Drawings » aux ultimes peintures de l’artiste, l’exposition du Musée Picasso mettra en lumière la porosité savamment entretenue par Guston entre la verve grotesque et caricaturale de ses dessins et la puissance expressive de sa peinture. Un transfert d’énergie s’y opère, nourri d’un humour noir qui confère à son œuvre une profondeur grinçante, faisant de lui une sorte de Kafka ou de Gogol de la peinture.
La Fondation Philip Guston et la fille de l’artiste Musa Mayer, soutiennent l’exposition, en confiant au musée l’ensemble de la série des Nixon Drawings ainsi que nombre d’œuvres inédites.


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Mise en ligne 7 septembre
Raymond Pettibon
Underground
14 octobre => 1er mars 2026
En parallèle de l'exposition "Philip Guston. L'ironie de l'histoire", le Musée national Picasso-Paris consacre une exposition à l'artiste américain Raymond Pettibon, avec le soutien de la galerie David Zwirner. A travers soixante-dix dessins et une dizaine de fanzines, l'exposition explore l'univers ironique et dérangeant de cet artiste majeur de notre temps.
Artiste autodidacte, né en 1957 à Tucson, en Arizona, Raymond Pettibon fait son apparition à la fin des années 1970 sur la scène punk-rock californienne en réalisant les pochettes d'albums du groupe Black Flag, créé par son frère Greg Ginn. Il commence aussi à exposer et publier à son compte ses premiers dessins, qui s'inscrivent dans l'esthétique do-it-yourself des bandes dessinées, flyers ou fanzines, caractéristique du mouvement punk. Les dessins de Pettibon puisent à un large éventail de sources, de la littérature à l'histoire de l'art, de la culture populaire à la religion, de la politique au sport.
Résolument antiautoritaire, l'oeuvre de Pettibon brosse, à travers des images grinçantes, accompagnées d'inscriptions fracassantes, le portrait acerbe d'une société américaine nihiliste et violente, marquée par la fin du rêve hippie et le retour du conservatisme. Volontiers perturbante et indisciplinée, questionnant sans relâche le rêve américain, comme avait pu le faire en son temps Philip Guston - admiré par Pettibon - elle place le visiteur dans une situation inconfortable, le poussant à reconsidérer ses propres valeurs.


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Mise en ligne 7 septembre
Jacques-louis David
(15 octobre 2025 - 26 janvier 2026)
À l'occasion du bicentenaire de sa mort, le musée du Louvre propose une exposition consacrée à l'ensemble de la carrière du peintre Jacques-Louis David (1748-1825). Seul le Louvre est en mesure de relever un tel défi car il conserve le plus important ensemble au monde de peintures et de dessins de cet artiste français majeur, à commencer par ses toiles de très grand format. La dernière exposition de cette ampleur avait été organisée au Louvre, en 1989. À la lumière des recherches publiées entre temps, l'exposition de 2025, qui rassemble cent oeuvres, présentera une nouvelle synthèse pour comprendre le riche parcours artistique, politique et social de David.
Travaillant toujours simultanément à ses deux domaines de spécialité qu'étaient la peinture d'histoire et le portait de ses contemporains, David a certainement marqué notre mémoire visuelle collective, car c'est aujourd'hui encore, par le filtre indélibile et déformant de ses tableaux que nous imaginons les grandes heures de la Révolution française et de l'Empire napoléonien, et voyons défiler la société de cette époque.


Mise en ligne 15 août
Kandinsky
La musique des couleurs
du 15 octobre 2025 au 1 février 2026
Rarement la musique a joué un rôle aussi important dans l’œuvre d’un peintre que pour Vassily Kandinsky. En présentant près de 200 œuvres et objets de son atelier, le Musée de la musique-Philharmonie de Paris et le Musée national d’art moderne-Centre Georges Pompidou s’associent pour dévoiler la place fondamentale de la musique dans son quotidien, dans sa vocation d’artiste et dans l’évolution de sa pratique vers l’abstraction.
Le modèle abstrait de la musique
Contemporain de Moussorgski et des nouvelles écoles musicales inspirées du folklore russe, Kandinsky grandit à Moscou et Odessa dans une famille cultivée ; en amateur, il pratique le violoncelle et l’harmonium, et s’enthousiasme bientôt pour Wagner. Par-delà les attendus d’une éducation bourgeoise, la musique agit comme un révélateur. Lui-même affirme qu’elle nourrit et détermine sa vocation d’artiste. Surtout la musique, par son langage abstrait, autorise le peintre à questionner le principe de l’imitation de la nature, jusqu’à opérer sa dissolution. Affûtant sa réflexion auprès de musiciens d’avant-garde comme Nikolaï Kulbin, Sergueï Taneïev ou Thomas von Hartmann, Kandinsky réinvente le langage de la peinture suivant le modèle abstrait de la musique, dont témoignent notamment sa série d’Improvisations et de Compositions.
L’horizon d’écoute du peintre
Aucune exposition n’a jusqu’alors replacé l’œuvre du peintre, des paysages russes aux dernières Compositions, dans l’effervescence musicale de son temps. Nul doute pourtant que les compositions d’Alexandre Scriabine, Thomas von Hartmann, Arnold Schönberg ou encore Igor Stravinsky définissent l’horizon d’écoute de la modernité et de l’abstraction picturale. De l’évocation du « choc Wagner » qu’éprouve Kandinsky en 1896 à Moscou, aux expériences théâtrales et chorégraphiques du Bauhaus où il enseigne à partir de 1922, l’exposition renouvelle le regard sur l’œuvre du peintre en créant, à l’aide d’un parcours immersif au casque, un jeu subtil de correspondances entre musique, formes et couleurs.
Le cabinet d’un mélomane
Outre une centaine d’œuvres et dessins issues du Centre Pompidou et de collections internationales, le parcours dévoile un cabinet imaginaire exprimant la mélomanie de Kandinsky. Les partitions qu’il acquiert, les livres et prospectus musicaux qu’il collecte, les photos de ses amitiés musicales, sa collection de disques comme les gravures de chants populaires qu’il affectionne, constituent des objets essentiels de sa culture artistique. Au cœur du cabinet, une sélection d’outils de son atelier questionne la musicalité du processus de création de Kandinsky, notamment son travail sur la « sonorité » des couleurs ou ses études visuelles sur la 5e symphonie de Beethoven.
Vers la synthèse des arts
La production picturale de Kandinsky est indissociable de sa réflexion et de ses expériences sur la synthèse des arts. De manière originale, l’exposition met en dialogue tableaux et dessins avec ses différents projets pour la scène, ses poèmes explorant le « son pur » des mots, ou encore l’Almanach du Blaue Reiter (Cavalier bleu), qui tous opèrent l’unité fondamentale des arts visuels et sonores. Enfin, parce que la musique est aussi, dans l’œil de Kandinsky, un art de la performance, l’exposition propose la recréation de plusieurs œuvres synesthétiques, comme la mise en scène en 1928 des Tableaux d’une exposition de Moussorgski, ou le Salon de musique qu’il conçoit pour l’exposition d’architecture de Berlin en 1931.
Exposition co-organisée avec le Musée national d’art moderne-Centre Georges Pompidou
Commissaires
Angela Lampe, conservatrice du Musée national d’art moderne-Centre Georges Pompidou
Marie-Pauline Martin, directrice du Musée de la musique-Philharmonie
Directeur musical
Mikhail Rudy


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Mise en ligne 7 septembre
Berthe Weill, une femme pionnière
Du 19 octobre 2025 au 18 janvier 2026
En 1901, Berthe Weill ouvre une galerie au 25 rue Victor-Massé, dans le quartier de Pigalle. Elle choisit alors de s’engager aux côtés des artistes de son temps en contribuant à leur révélation puis à l’essor de leur carrière, malgré des moyens limités. Parmi eux, se trouvent certains des plus grands noms des avant-gardes, comme d’autres aujourd’hui moins en vue. Avec un enthousiasme et une persévérance sans faille, elle a été leur porte-voix et les a soutenus pendant près de quarante ans jusqu’à la fermeture de sa galerie en 1940, dans le contexte de la guerre et de la persécution des Juifs.
Dès 1933, elle avait publié ses souvenirs de trois décennies d’activité sous le titre « Pan ! Dans l’œil… », faisant œuvre de pionnière de ce genre littéraire.
Pourtant, la trajectoire de Berthe Weill, un temps presque effacée, n’est aujourd’hui pas encore inscrite au firmament des marchands d’art où figurent en bonne place Daniel-Henry Kahnweiler, Paul et Léonce Rosenberg, Ambroise Vollard et Paul Guillaume. L’exposition, organisée par le Grey Art Museum de New York, le musée des beaux-arts de Montréal et le Musée de l’Orangerie à Paris, a pour ambition de mettre en lumière un pan encore méconnu de l’histoire de l’art moderne.
Berthe Weill s’est engagée dès le commencement du siècle dans le soutien aux artistes sous le mot d’ordre de « Place aux jeunes » qui figure sur sa carte publicitaire. De Picasso – qu’elle contribue à vendre avant même l’ouverture de sa galerie – à Modigliani – dont elle organise la seule exposition personnelle de son vivant en 1917 –, elle prend part à la reconnaissance du fauvisme en présentant régulièrement des expositions du groupe d’élèves de Gustave Moreau réunis autour de Matisse.
Elle s’engage, un peu plus tard, auprès des cubistes et des artistes de l’École de Paris dans des batailles pour l’art, pour l’éclosion de ses nouvelles formes, mais aussi contre le conservatisme et la xénophobie. Malgré les vicissitudes, son intérêt pour les jeunes artistes n’a jamais failli et c’est ainsi qu’elle a défendu farouchement des figures très différentes, dont certaines n’appartenant à aucun courant précis, et leur a donné une chance en organisant une ou plusieurs expositions. Elle promeut, en outre, nombre d’artistes femmes, sans préjugés de sexe ou d’école, d’Émilie Charmy qu’elle expose régulièrement de 1905 à 1933 et qu’elle qualifie d’« amie d’une vie » à Jacqueline Marval, Hermine David ou encore Suzanne Valadon, alors très en vue.
En 1951, à sa disparition, elle a présenté plus de trois cents artistes aux quatre adresses successives de sa galerie : 25, rue Victor-Massé ; 50, rue Taitbout à partir de 1917 ; 46, rue Laffitte de 1920 à 1934, et enfin 27, rue Saint-Dominique. Elle a organisé des centaines d’expositions jusqu’à la fermeture définitive de sa galerie en 1940.
Cette exposition prendra place au sein d’une série, commencée en 2023 avec Modigliani, un peintre et son marchand, consacrée au marché de l’art, qui a pour ambition de mieux faire connaître les mécanismes de l’émergence des avant-gardes du XXe siècle et les personnalités, souvent remarquables, qui en forment les rouages. L’exposition invitera à découvrir la carrière et la personnalité de la marchande au travers de sa contribution à l’avènement de certains des moments que l’histoire de l’art a retenus. Elle retracera également la vie d’une galerie dans la première moitié du XXe siècle dans sa continuité et ses péripéties. Une centaine d’oeuvres, peintures, sculptures, dessins, estampes et bijoux, évoqueront les expositions que Berthe Weill organisa et le contexte historique dans lequel elles prirent place. Les oeuvres de Pablo Picasso, Henri Matisse, Diego Rivera, Amedeo Modigliani côtoieront ainsi, comme à la galerie B. Weill, celles d’Emilie Charmy, de Pierre Girieud, d’Otto Freundlich, formant le portrait d’une femme et de son action.