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Mise en ligne 15 janvier
Illustrer l'histoire
Du Samedi 25 janvier 2025 au Samedi 18 octobre 2025
Les Archives Nationales à Pierrefitte-sur-Seine propose l'exposition Illustrer l’histoire de France. Trois siècles d’épopée des manuels scolaires.
L'exposition "Illustrer l’histoire de France" explore l'évolution des illustrations dans les manuels scolaires depuis le XVIIIe siècle. À travers une quarantaine de documents, elle montre comment les représentations de l'histoire de France ont évolué, des portraits de rois aux ouvrages modernes, en passant par l'ère numérique. L'objectif est de décrypter les enjeux de ces représentations et leur impact sur la société contemporaine. Les manuels scolaires, véritables "albums de famille" des Français, ont transmis une histoire souvent instrumentalisée pour des fins morales, religieuses ou politiques, parfois au détriment de la vérité historique.
À l'entrée de l'exposition, une mise en scène de manuels scolaires couvrant plus de trois siècles accueille les visiteurs. Conçue par l'atelier du musée des Archives nationales, cette scénographie plonge le visiteur dans une salle de classe d'époque, avec tableau noir, bibliothèque et tables en bois. Le visiteur déambule ainsi dans une salle de classe et fait un voyage à travers le temps pour découvrir l'histoire de l'éducation en France.
Quels images et souvenirs de l'histoire de France avons-nous gardés depuis l'école ? L'exposition invite les visiteurs à comparer leurs propres récits des grands héros et des événements marquants de cette histoire.


Mise en ligne 24 avril
Le génocide des Arméniens de l’Empire ottoman
mardi 1 avril 2025 mardi 4 novembre 2025
Lieu : Allée des Justes
Avec cette exposition, le Mémorial de la Shoah s’associe à la 110e commémoration du génocide des Arméniens, précurseur des violences et crimes de masse du xxe siècle, mais qui continue de faire l’objet d’un déni.
Dans le contexte propice de la Première Guerre mondiale, le régime dictatorial et ultra-nationaliste du Comité Union et Progrès, à la tête de l’Empire ottoman, a mis en œuvre la destruction systématique et planifiée de ses citoyens arméniens : arrestation et exécution des notables de la capitale et des grandes villes, massacre des hommes adultes et des conscrits, déportation de toute la population civile vers les déserts de Syrie et de Mésopotamie, élimination des survivants de ces marches de la mort dans des camps de concentration. D’avril 1915 à décembre 1916, environ 1 200 000 Arméniens ont été assassinés. Interdits de retour par la République turque dirigée par Mustafa Kemal, les rescapés et leurs descendants forment aujourd’hui une diaspora mondiale, principalement en Russie, aux États-Unis, au Moyen‑Orient et en France.
Commissariat : Claire Mouradian, directrice de recherche émérite, CNRS ; Raymond Kévorkian, directeur de recherche émérite, Institut français de géopolitique, université Paris 8 ; et Yves Ternon, historien, président du Conseil scientifique international pour l’étude du génocide des Arméniens


Mise en ligne 20 janvier
Déserts
Du 2 avril au 30 novembre 2025
Des étendues désertiques aux paysages glaciaires des pôles, explorez les milieux les plus extrêmes de notre planète et découvrez comment s'y adapte le vivant.
Pour sa nouvelle grande exposition du printemps, le Muséum vous invite à un voyage inédit au cœur des milieux désertiques de notre planète, de l'emblématique Sahara aux déserts polaires, en passant par les déserts de Sonora, d'Atacama, de Gobi...
Présents sur tous les continents, les déserts occupent aujourd’hui un tiers des surfaces émergés de notre planète. Qu’ils soient brûlants ou polaires, formés de roche, de sable, de sel ou de glace, ils ont tous en commun d’être des milieux ouverts, exposés à l’aridité et aux températures extrêmes.
Dans ces conditions hors normes a priori hostiles à la vie, animaux et végétaux y ont pourtant développé d’ingénieuses stratégies d’adaptation que vous pourrez découvrir à travers les spécimens d’une biodiversité surprenante, issus de différentes régions du monde.
Au fil de votre parcours, vous pourrez aussi découvrir les stratégies déployées par les humains pour vivre dans ces environnements contraignants, mais aussi les menaces qu’ils font peser sur ces milieux fragiles.
À travers près de 200 spécimens et objets de natures variées, pour la plupart issus des riches collections du Muséum ; ainsi que des dispositifs multimédias ou de grandes projections, l’exposition offre une approche scientifique, ludique et esthétique de ces milieux fascinants.


Mise en ligne 27 mars
Trésors sauvés de Gaza - 5000 ans d'histoire
03 avril=>02 novembre 2025
Gaza recèle quantité de sites archéologiques de toutes les époques aujourd’hui en péril. C’est donc une collection exceptionnelle à plus d’un titre que donne à découvrir l’IMA, constituée de pièces de grande valeur, que les aléas de l'histoire ont sauvées du désastre et qui révèlent la densité de son histoire, trésor inestimable dont cette exposition dit toute la complexité.
Depuis 2007, le Musée d’art et d’histoire de Genève (MAH) est devenu le musée-refuge d’une collection archéologique de près de 529 œuvres appartenant à l’Autorité nationale palestinienne et qui n’ont jamais pu retourner à Gaza : ces amphores, statuettes, stèles funéraires, lampes à huile, figurines, mosaïque..., datant de l’âge du bronze à l’époque ottomane, forment un ensemble devenu une référence au vu des destructions récentes.
LE TÉMOIN D’UNE HISTOIRE COMPLEXE
Avec l’aide du MAH et le soutien de l’Autorité nationale palestinienne, l’IMA expose une sélection de 130 chefs-d’œuvre de cet ensemble, issu des fouilles franco-palestiniennes commencées en 1995, dont la spectaculaire mosaïque d'Abu Baraqeh, et de la collection privée de Jawdat Khoudery, offerte en 2018 à l’Autorité nationale palestinienne et présentée pour la première fois en France.
Cette exposition permettra de témoigner d’un pan de l’histoire inconnu du grand public : celui du prestigieux passé de l’enclave palestinienne, reflet d’une histoire ininterrompue depuis l’âge du bronze. Oasis vantée pour sa gloire et sa douceur de vie, convoitée pour sa position stratégique dans les enjeux égypto-perses, terre de cocagne des commerçants caravaniers, port des richesses de l’Orient, de l’Arabie, de l’Afrique et de la Méditerranée, Gaza recèle quantité de sites archéologiques de toutes les époques aujourd’hui en péril. La densité de son histoire est un trésor inestimable, dont l’exposition témoigne de la complexité.
LE PATRIMOINE DANS LA GUERRE
Depuis le début de la guerre Israël-Hamas en octobre 2023, l’Unesco observe, en se basant sur des images satellitaires, des dommages sur 69 sites culturels gazaouis : 10 sites religieux (dont l’église grecque orthodoxe de Saint-Porphyre, détruite le 19 octobre 2024), 43 bâtiments d’intérêt historique et/ou artistique, 7 sites archéologiques, 6 monuments, 2 dépôts de biens culturels mobiliers et 1 musée.
Un espace sera dédié à la cartographie des bombardements, menée par différents groupes de recherches et accompagnée par un recensement des dernières découvertes archéologiques à Gaza, et par des photographies inédites de la ville du début du XXe siècle issues de la collection de l’École biblique et archéologique française de Jérusalem. Il abordera les questions relatives au patrimoine en temps de guerre, et particulièrement à Gaza où plus des deux tiers du bâti est détruit.
Exposition organisée par l'Institut du monde arabe en partenariat avec le ministère du Tourisme et des Antiquités de Palestine et le musée d'Art et d'Histoire de Genève.


Mise en ligne 15 janvier
Matisse et Marguerite Le regard d’un père
Du 4 avril au 24 août 2025
Le Musée d’Art Moderne de Paris propose une exposition inédite d’Henri Matisse (1869-1954), l’un des plus grands artistes du XXème siècle. Rassemblant plus de 110 œuvres (peintures, dessins, gravures, sculptures, céramique), elle propose de montrer le regard d’artiste et de père que Matisse porte sur sa fille ainée, Marguerite Duthuit-Matisse (1894-1982), figure essentielle mais discrète de son cercle familial.
L’exposition présente de nombreux dessins rarement sinon jamais montrés au public, ainsi que d’importants tableaux venus de collections américaines, suisses et japonaises exposés en France pour la première fois. Des photographies, documents d’archives et œuvres peintes par Marguerite elle-même complètent l’évocation de cette personnalité méconnue du grand public.
Depuis les premières images de l’enfance jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, Marguerite demeure le modèle de Matisse le plus constant de son œuvre – le seul à avoir habité son œuvre au cours de plusieurs décennies. Porteurs d’une franchise et d’une intensité remarquables, ses portraits trahissent une émotion rare, à la hauteur de l’affection profonde que Matisse éprouvait pour sa fille. L’artiste semblait voir en elle une sorte de miroir de lui-même, comme si, en la dépeignant, il accédait enfin à l’« identification presque complète du peintre et de son modèle » à laquelle il aspirait.
Organisée de manière chronologique, l’exposition témoigne de la force du lien qui unissait l’artiste et sa fille et permet d’appréhender l’immense confiance et le respect qu’ils se vouaient mutuellement. Elle est aussi l’occasion de découvrir le destin fascinant d’une femme hors du commun, qui joua un rôle de premier plan dans la carrière de son père.


Mise en ligne 2 avril
Gabriele Münter
Peindre sans détours
Du 4 avril au 24 août 2025
Le Musée d’Art Moderne de Paris présente la première rétrospective en France consacrée à l’artiste allemande Gabriele Münter (1877-1962). Co-fondatrice du cercle munichois du Cavalier Bleu (Blaue Reiter), Gabriele Münter compte parmi les femmes artistes les plus éminentes de l’expressionnisme allemand. Dans un monde artistique dominé par les hommes, elle a su créer une œuvre extrêmement personnelle et diverse qui s’étend sur six décennies.
Si son nom reste souvent associé à celui de Kandinsky qui fut son compagnon durant ses années munichoises (1903-1914), Gabriele Münter n’a jamais cessé de se renouveler, avec une étonnante modernité, maitrisant un grand nombre de techniques et laissant une œuvre foisonnante.
À la suite des rétrospectives très remarquées consacrées à Sonia Delaunay en 2014-2015, Paula Modersohn-Becker en 2016 et Anna-Eva Bergman en 2023, le MAM poursuit ainsi sa politique de présentation de figures féminines majeures de l’Art moderne dont les parcours artistiques sont étroitement liés à la capitale. Le musée invite à découvrir cette pionnière de l’Art moderne, qui débuta sa carrière à Paris, où elle exposa pour la première fois en 1907 au Salon des Indépendants.
À travers une sélection d’environ 170 œuvres de différentes techniques (peinture, gravure, photographie, broderie, etc), cette exposition inédite en France a pour ambition de proposer un parcours chronologique détaillé de l’œuvre de Gabriele Münter, représentant plus de 60 années de son œuvre et de son importance pour l'histoire de l'Art du XXème siècle.

Mise en ligne 9 mai
Philippe Perrot
Du 4 avril au 02 novembre 2025
Né en 1967, Philippe Perrot grandit en banlieue parisienne. À quinze ans, il découvre la littérature française d’après-guerre et se plonge dans les écrits d’Antonin Artaud. Il se passionne pour Pier Paolo Pasolini et la Nouvelle Vague italienne et s’inscrit dans une école de cinéma. À travers de courtes vidéos, l’artiste explore l’univers familial et les blessures de son enfance. À partir des années 1990, il abandonne le cinéma pour se consacrer en autodidacte à la peinture, sans toutefois renoncer aux thèmes qui lui sont chers et qui imprègnent l’ensemble de son œuvre. Il décède en 2015 à l’âge de 48 ans, des suites d’une longue maladie.
La peinture de Philippe Perrot donne matière au rêve et à l’inconscient. Elle met en scène des personnages flottants et souffreteux qui gravitent autour de quelques figures tutélaires, comme le père ou la mère. Ses tableaux sont autant de représentations d’états d’âme, de visions complexes issues d’hallucinations quotidiennes et de secrets de famille refoulés. Les traumas sont cependant tempérés par l’intrusion constante d’éléments burlesques empruntés à l’univers du dessin animé, qui ramènent plutôt la figuration du côté « d’une mauvaise blague » selon les mots de l’artiste. Si Philippe Perrot donne quelques clés à la compréhension des images à travers leurs titres, les histoires qu’elles expriment restent souvent dérangeantes et énigmatiques.
Peintes à l’huile sur des toiles préparées avec un pigment jaune ocre, ses œuvres se caractérisent par la juxtaposition de plusieurs micro-récits au sein d’une même composition.
À l’instar des plans-séquences d’un film, les images s'agencent en une narration que chaque spectateur peut s’approprier librement. L’iconographie violente est renforcée par des couleurs criardes, souvent mélangées à des désinfectants pharmaceutiques (bétadine, éosine). Le bouleversement de la perspective ainsi que la superposition de scènes et d’éléments disparates viennent accentuer les tensions qui se dégagent des œuvres et brouillent leur lecture.
Artiste discret, à contrepied du marché de l’art contemporain, Philippe Perrot a très peu produit, trois à quatre tableaux par an, son corpus se limitant à 130 toiles et autant de dessins sur la totalité de sa carrière. Grâce à un généreux don, six œuvres de l’artiste sont entrées en 2019 dans les collections du musée. Cette présentation est complétée par plusieurs prêts provenant de collections particulières.


Mise en ligne 17 avril
Le Paris d’Agnès Varda de-ci, de-là
Exposition du 09.04.2025 au 24.08.2025
L’exposition Le Paris d’Agnès Varda, de-ci, de-là aborde l’œuvre d’Agnès Varda (1928-2019) sous un angle inédit.
Elle met en valeur l’œuvre photographique encore méconnue de l’artiste et révèle la place primordiale de la cour-atelier de la rue Daguerre (Paris 14e), lieu de vie et de création, de 1951 à 2019. Plus généralement, elle montre l’importance de Paris dans une œuvre libre et foisonnante qui ne cède jamais à la facilité et fait merveilleusement dialoguer documentaire et fiction.
Après avoir révélé les premiers pas d’Agnès Varda comme photographe, le parcours propose une première immersion dans la cour-atelier, à l’époque où elle est à la fois un studio de prise de vue, un laboratoire de développement et de tirages et le lieu de sa première exposition personnelle en 1954. La même cour est revisitée dans les années 1960, à l’époque où Agnès Varda la partage avec le cinéaste Jacques Demy, quand elle est fréquentée par des personnalités du cinéma après avoir accueilli des gens de théâtre.
L’exposition propose ensuite un ensemble de photographies qui soulignent le regard décalé, teinté d’humour et d’étrangeté que l’artiste porte sur les gens et les rues de la capitale. Le regard de la cinéaste sur Paris est évoqué dans un parcours chronothématique mettant en valeur les films tournés entièrement à Paris à commencer par Cléo de 5 à 7 (1962). La ville y est filmée pour être à l’unisson des sentiments traversés par la jeune femme.


Mise en ligne 9 avril
David Hockney 25
Du 09.04.2025 au 31.08.2025
“Do remember they can’t cancel the Spring”
Au printemps 2025, du 9 avril au 31 août, la Fondation invite David Hockney, l’un des artistes les plus influents des XXᵉ et XXIᵉ siècles, à investir l’ensemble de ses espaces d’exposition. Cette présentation exceptionnelle de plus de 400 œuvres de 1955 à 2025 rassemble, outre un fonds majeur provenant de l’atelier de l’artiste et de sa fondation, des prêts de collections internationales, institutionnelles ou privées.
L’exposition réunit des créations réalisées avec les techniques les plus variées – des peintures à l’huile ou à l’acrylique, des dessins à l’encre, au crayon et au fusain, mais aussi des œuvres numériques (dessins photographiques, à l’ordinateur, sur iPhone et sur iPad) et des installations vidéo.


Mise en ligne 15 janvier
EUGÈNE BOUDIN
LE PÈRE DE L’IMPRESSIONNISME : UNE COLLECTION PARTICULIÈRE
9 avril au 31 août 2025
Cet événement, sous le commissariat de l’historien de l’art Laurent Manœuvre, réunit 80 œuvres provenant de la prestigieuse collection de Yann Guyonvarc’h, 10 toiles de l’institution parisienne ainsi que plusieurs prêts du musée des Beaux-Arts d’Agen et du musée d’art moderne André Malraux du Havre.
Son parcours en 8 sections permet de découvrir l’évolution de la carrière de Boudin (1824-1898), depuis ses premiers paysages normands jusqu’aux ultimes marines du Midi ou de Venise, et de le suivre en Bretagne, à Bordeaux, dans le Nord, en Belgique ou aux Pays-Bas, au travers d’esquisses comme de peintures ambitieuses destinées au Salon.
Les œuvres de la collection Guyonvarc’h sont mises en correspondance avec le fonds du musée Marmottan Monet, afin de mettre en lumière le dialogue entre Boudin et celui qui fut son principal élève et ami Claude Monet. Grâce à la participation des archives Durand-Ruel, les relations des deux artistes avec celui qui fut leur principal marchand sont également évoquées.
Connu pour ses marines et ses scènes de plage, Eugène Boudin fut l’un des premiers artistes français à poser son chevalet hors de l’atelier pour réaliser des paysages. Dans ses nombreux tableaux, il s’est tout particulièrement attaché au rendu des éléments et des effets atmosphériques. Il a ainsi été l’un des initiateurs d’une vision renouvelée de la nature, précédant dans cette démarche les impressionnistes et Claude Monet, qui écrivait à la fin de sa vie : « Je dois tout à Boudin ».

Mise en ligne 19 avril
Les combats oubliés des Forces Françaises libres : la 1re DFL dans le massif de l’Authion, avril 1945
Du mercredi 9 avril 2025 au dimanche 21 septembre 2025
Historial Charles de Gaulle
En avril 1945, la 1re Division Française Libre (DFL) est engagée face au massif de l’Authion dans les Alpes-Maritimes.
Cette opération, nommée « Canard », sur un front figé depuis septembre 1944, suscite des interrogations. La position non stratégique de ce petit massif, ainsi que la déroute imminente de l’armée allemande, minimisent l’importance militaire de cette ultime offensive.
Combat superflu ? Bataille de trop ? Si ces questions n’enlèvent rien à l’héroïsme des soldats qui ont mené l’assaut, elles trouvent des réponses dans les enjeux politiques, diplomatiques et stratégiques que cette exposition s’efforce de mettre en lumière.
Exposition réalisée en partenariat avec la Fondation de la France libre et avec le soutien du musée de l’Ordre de la Libération.
Commissariat
Vincent Giraudier, chef du département de l’historial Charles de Gaulle
Lcl Philippe Guyot, chef du département Artillerie

Mise en ligne 30 avril
Atomes et souvenirs
du 10 avril au 26 juillet 2025
11, rue Pierre et Marie Curie, 75005 Paris
les lundi, mardi, jeudi, vendredi, samedi
Une immersion dans le monde quantique par un rapprochement avec la mémoire et la reconstruction des souvenirs.
Pensée comme une déambulation sensible, l’exposition repose sur plusieurs installations de peintures de l’artiste Caroline Delétoille. Elle résulte d’un travail de recherche-création avec la philosophe Céline Boisserie-Lacroix et la physicienne Aurore Young.
« Il faut bien comprendre que, lorsqu’il s’agit des atomes, le langage ne peut être employé que comme il l’est dans la poésie. » Niels Bohr
Fortement mathématisée, la physique quantique décrit des particules dont le comportement reste inaccessible à nos sens. Elle bouscule nos intuitions et nos imaginaires, laissant entrevoir des ordres de réalité radicalement nouveaux, à même de susciter un sentiment de vertige inédit.
En expliquant notre monde, elle nous en dévoile un envers teinté de mystère.

Mise en ligne 30 avril
DISNEY100 : L'EXPOSITION
10 avril => 5 octobre
Parc des expositions
Porte de Versailles
Disney100 : L’Exposition est une invitation à explorer un siècle d’histoires et de création. Avec ses neuf galeries immersives, cette expérience unique lève le voile sur certaines des histoires les plus appréciées de Disney – des classiques tels que Blanche-Neige et les Sept Nains (1937) et Peter Pan (1953) aux titres plus récents comme Ratatouille (2007) et Encanto, La Fantastique Famille Madrigal (2021). Les fans pourront également célébrer leurs récits préférés issus des univers Pixar, Star Wars et Marvel.
Depuis près de 55 ans, Walt Disney Archives préserve avec soin certains des objets les plus précieux de The Walt Disney Company. À Paris, plus de 250 pièces seront exposées, dont des œuvres d’art, des sculptures utilisées pour l’animation, ainsi que des costumes et des accessoires. Cela inclut le Cheval du Carrousel de Mary Poppins (1964), utilisé par la Disney Legend Julie Andrews, ainsi que la robe rouge de Cruella (2021), portée par Emma Stone.


Mise en ligne 12 avril
Banlieues chéries
Une immersion artistique au coeur de l’histoire des banlieues pour dépasser les clichés
Du 11 avril au 17 août 2025
L’exposition Banlieues chéries propose une plongée intime dans ces territoires singuliers, au carrefour de l’art, de l’histoire et des dynamiques sociales.
Portes d’entrée sur les grandes villes, les banlieues sont perçues à travers des prismes souvent réducteurs. Le terme lui-même recouvre une grande diversité de réalités souvent réduites à l’opposition entre des cités résidentielles dites paisibles et des grands ensembles longtemps décriés. Les banlieues sont pourtant le reflet d’une richesse sociale et culturelle, constitutive de l’histoire de France.
Rassemblant plus de 200 documents d’archives, peintures, installations, vidéos, photographies, témoignages, l’exposition explore ces banlieues chéries comme des lieux de mémoire et de transmission. De la ceinture rouge à la « crise des banlieues » en passant par la construction des grands ensembles, l’exposition donne à voir une multiplicité de points de vue de la fin du 19e siècle à aujourd’hui.
Cette exposition et la programmation qui l’accompagne s’inscrivent dans l’engagement du Palais de la Porte Dorée à lutter contre les idées reçues à travers une compréhension juste de l’histoire et des enjeux sociaux et politiques contemporains.


Mise en ligne 30 avril
Maisons de plaisance des environs de Paris, de Louis XIV à Napoléon III
Exposition temporaire du vendredi 11 avril au dimanche 31 août
au musée de Marly
Dès la Renaissance, en Île-de-France, une élite fortunée quitte la ville à la belle saison et s’installe dans de somptueuses résidences « aux champs » pour s’y détendre et s’y divertir. La maison de plaisance est un lieu de représentation autant que de détente. Elle incarne la richesse et le goût de son propriétaire. Estampes, peintures et objets décoratifs des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles témoignent de cette histoire qui a contribué à façonner le paysage francilien. Ces œuvres illustrent un art de vivre et les transformations sociales de la fin de l’Ancien Régime et du XIXe siècle : divertissements en vogue, désir d’intimité et de confort, place des femmes et développement de la bourgeoisie, lien avec la nature…
Environ soixante-dix œuvres empruntées à des collections publiques et privées prennent place au sein du parcours permanent du musée du Domaine royal de Marly pour dialoguer avec ses collections.
→ Musée ouvert du mercredi au dimanche de 14h à 18h.


Mise en ligne 17 avril
EXPOSITION - GEORGES MATHIEU. Geste, Vitesse, Mouvement
Du 11 avril au 7 septembre 2025
11 quai de Conti, Paris
La Monnaie de Paris s'associe au Centre Pompidou pour proposer une rétrospective de l'artiste Georges Mathieu, inventeur de l'abstraction lyrique et artiste prolifique.
Aucun autre artiste que Georges Mathieu (27 janvier 1921 - 10 juin 2012), à aucune époque, n'aura autant marqué l'environnement visuel de ses contemporains : ses images abstraites, devenues un style-signature, se sont en effet incarnées dans des peintures, mais aussi sur tous les supports de la modernité, de l'affiche au générique de télévision, en passant par les médailles et la monnaie. Alors que sa personnalité publique hors-norme fait polémique, Mathieu assure sa place dans la culture populaire.
Cette rétrospective Georges Mathieu est présentée plus de 50 ans après celle qui s'est tenue à l'Hôtel de la Monnaie en 1971. Fruit d'une collaboration entre le Centre Pompidou et la Monnaie de Paris, elle met notamment en regard son œuvre picturale et ses nombreuses créations pour l'institution monétaire, dont la pièce de 10 francs reste la production la plus emblématique.
Chronologique et thématique, le parcours de l'exposition retrace la carrière de Georges Mathieu depuis les années 1940, où il participe à la création d'un expressionisme abstrait international, jusqu'aux années 1990, en faisant une large place au fonds Mathieu du Musée national d'art moderne.


Mise en ligne 24 avril
Le monde selon l'IA
Du 11 avril au 21 septembre 2025
Jeu de Paume - Paris
L’exposition Le monde selon l’IA présente une sélection d’oeuvres créées entre 2016 et aujourd’hui, dont plusieurs inédites, qui posent la question de l’expérience du monde « selon l’IA » ou « au prisme de l’IA ».
Pensé spécialement pour les salles du Jeu de Paume, le parcours reflète la distinction fondamentale entre « IA analytique » (dont font partie les systèmes de vision artificielle et de reconnaissance faciale) et « IA générative ». Des « capsules temporelles », conçues comme des cabinets de curiosités, relient le présent au passé, inscrivant les transformations en cours dans une perspective historique.
Introduite pour la première fois en 1955, l’expression « intelligence artificielle » (IA) désigne de nos jours des algorithmes et des modèles capables d’effectuer automatiquement des opérations — détection, reconnaissance, classification, prédiction, analyse et génération de données — aux innombrables applications. Depuis la fin des années 2000, ces algorithmes et ces modèles s’infiltrent dans toutes les strates de la culture et de la société, de l’économie et de la politique, de la science et des opérations militaires. Partout, leur usage soulève de multiples questions éthiques, épistémologiques, politiques et géopolitiques, d’autant qu’il nécessite de colossales ressources matérielles et environnementales.
Dans ce contexte, les images jouent un rôle crucial : l’impact de l’IA sur les pratiques artistiques contemporaines et sur la culture visuelle en général compte parmi les phénomènes les plus visibles dans un environnement pourtant hautement dominé par des opérations discrètes, des processus invisibles, des boîtes noires. Les technologies d’IA transforment en profondeur la manière dont les images sont prises, créées, modifiées, diffusées, décrites et vues.
Depuis les années 2010, de nombreux artistes interrogent l’influence croissante de l’IA dans nos sociétés et explorent ces bouleversements au moyen de différents médiums.


Mise en ligne 14 mai
FAIRE IMPRESSION. QUAND L’AFFICHE DE CINEMA S’INVENTE
Du 11/04/25 au 27/09/25
L’affiche de cinéma demeure aujourd’hui encore l’une des armatures principales de la publicité du film, c’est l’un des visuels qui amène le public à l’écran, une image destinée à convoyer la première impression.
L’attrape-rêves
Mais comment fit-elle son apparition ? Les plus anciennes connues invitent le spectateur à découvrir le Cinématographe Lumière en 1896. Spectaculaire, l’une d’elle illustre une projection, dans la lignée des affiches visant à présenter un spectacle visuel. Mais si les pères du Cinématographe ont privilégié sur leurs affiches ce nouveau divertissement, Pathé, le premier, fera dès 1902 la promotion des films, reprenant à son compte quelques principes adoptés par les Lumière : un grand format et une illustration. Ainsi naît l’affiche de film.
Présentées dans les foires, puis dans les premières salles sédentaires, les affiches sont conçues comme de grands tableaux, qu’il est parfois difficile de placer en façade. Elles visent à attirer le passant et à l’entraîner à l’intérieur de la salle : elles s’appuient tantôt sur des histoires connues de tous, comme les contes, ou promettent tantôt du sensationnel et de l’exotisme quand il s’agit de films à trucs et de films de voyage. Elles installent les scènes historiques par des décors et des costumes, et suscitent la fascination quand ils promettent les étoiles ou les toits de Paris. D’autres provoquent le rire.
Affichistes et artistes
Entre 1902 et 1911, Pathé fait appel avec constance à Cândido de Faria, un illustrateur brésilien installé à Paris, spécialisé dans les affiches de music-hall. Après son décès, la société confie à Adrien Barrère la production de nombreuses affiches pour des films comiques. Mais les affiches Pathé sont signées aussi par d’autres illustrateurs : Daniel de Losques, Raphaël Freida, Maurice Neumont, Maxime Dethomas, Vincent Lorant-Heilbronn, Maurice Mahut, Misti, Benjamin Rabier, Raymond Tournon, les Clérice, etc. Deux femmes au moins, Berthe Faria et Éleonore Marche, participent à ces productions comme illustratrices ou en supervisant un atelier.
Ces jeunes artistes sont aussi peintres et illustrateurs pour la presse, et se sont lancés dans la publicité. Qu’ils soient caricaturistes, dessinateurs pour la jeunesse ou la mode, ils font battre le cœur d’un Paris moderne, où l’affiche a gagné sa place et occupe les murs de la ville.
Place aux vedettes !
Dans un espace public conquis par la réclame, l’affiche de cinéma doit trouver sa place. Elle s’accroche d’abord à une ville périphérique, celle des foires, qui sont le lieu de monstration des inventions inédites, tel que les projections de films. Elle s’installe plus tard sur la façade des premiers cinémas. A l’aube de la guerre, elle accompagne les transformations d’une attraction que l’on nommera bientôt le 7e art, et la montée des vedettes françaises et américaine - Max Linder, Pearl White ou Mistinguett. Elle se décline au rythme du succès que rencontre le film à épisodes.
Les fleurons de l’Avant-garde
La période qui suit la Première Guerre mondiale constitue une rupture dans les arts visuels. L’affiche, qui a débuté sa mutation avant 1914, connaît une nouvelle révolution graphique, et n’y fera pas exception. Le Paris des années folles profitera au cinéma comme à sa promotion, laquelle s’appuie sur la ruche des artistes peintres qui affluent du monde entier dans la capitale des arts. L'affiche, suivant en cela les mouvements picturaux, généralise les aplats de couleur, les gros plans, les lettrages élaborés qui prendront une importance prépondérante. Les signatures comptent des représentants de l’avant-garde russe comme Boris Bilinsky, ou de jeunes talents français comme Bernard Lancy. Fernand Léger, à la frontière des deux arts, peinture et cinéma, est sans conteste celui qui cristallise le mieux ce nouveau monde.
Outil de promotion, l’affiche est aussi un support de création. Reflet des courants artistiques comme l’Art nouveau et le fauvisme, elle voit, au cours des décennies, ses créateurs s’interroger sur sa place dans l’espace urbain, et par-là même, sur son impact sur le promeneur. L’affiche, quel que soit son format, doit subjuguer comme elle doit stupéfier. C’est à cette promenade aux frontières du rêve qu’invite la cinquantaine d’affiches issue des collections de la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé et de collections privées. Miroir d’un monde qui témoigne de la naissance du cinéma, elles sont accompagnées de photographies et d’images filmées provenant du musée Albert Khan, des dessins de la Bibliothèque des littératures policières, de documents promotionnels et d’extraits des films dont elles font la promotion.


Mise en ligne 24 avril
Iarō Okamoto
Un Japon réinventé
15 avril 2025 07 sept.2025
L'exposition met en lumière l'une des figures centrales des avant-gardes japonaises peu connue en France: l'artiste multidisciplinaire Tarō Okamoto.
Tarō Okamoto (1911-1996) est un peintre, sculpteur, muraliste, photographe, écrivain et chercheur japonais. Arrivé à Paris en 1929, il gravite autour des mouvances abstraites et surréalistes et se forme, en 1938, au sein du laboratoire d'ethnologie du Musée de l'Homme, auprès de Marcel Mauss et de Paul Rivet. Dans le même temps, il se rapproche de Georges Bataille et rejoint la société secrète Acéphale. Il quitte la France en 1940 pour retourner au Japon où il deviendra, en une décennie, l'une des figures centrales de l'avant-garde artistique, fédérant plusieurs groupes de réflexions dans un pays en pleine reconstruction.
Dans un dialogue inédit confrontant plusieurs de ses œuvres avec les collections du musée, l'exposition brosse le portrait d'un artiste japonais majeur, fantasque et total, resté confidentiel en France. Le parcours se concentre sur la période comprise entre 1930 et 1970, avec pour ligne de fuite l'emblématique Tour du soleil, sculpture monumentale qu'il fait construire pour l'Exposition universelle d'Osaka en 1970, et dans les profondeurs de laquelle se développait une mystérieuse exposition de masques et de statues.


Mise en ligne 17 avril
Mission Dakar-Djibouti [1931-1933] : Contre-enquêtes
15 avril 2025 14 sept.2025
Entre 1931 et 1933, la « mission ethnographique et linguistique Dakar-Djibouti » traversa 14 pays africains. Conduite par l'ethnologue français Marcel Griaule, elle éprouva de nouvelles méthodes d'enquêtes ethnographiques et de collectes.
En 1933, elle réunit plus de 3000 objets, 6000 spécimens naturalistes, autant de photographies, 300 manuscrits, environ 50 restes humains, une vingtaine d'enregistrements et plus de 10000 fiches de terrain résultant « d'enquêtes » d'observation ou « d'interrogatoires ». Très médiatisée, cette expédition scientifique le fut aussi par la publication de L'Afrique fantôme, journal personnel du secrétaire de la mission, Michel Leiris, dans lequel il révèle notamment les relations entre colonisés et coloniaux ainsi que les conditions d'enquêtes et de collectes.
À travers une sélection d'objets, de photographies et d'archives, l'exposition revient sur des faits documentés en plaçant au cœur du propos les résultats de recherches et le regard actuel de professionnels du continent africain. Ces contre-enquêtes menées conjointement par une dizaine de scientifiques africains et français ont pour objectif de retracer les conditions d'acquisition et de collecte de ces patrimoines afin de mettre en lumière le contexte colonial et les récits de femmes et d'hommes restés jusque-là anonymes.


Mise en ligne 28 mars
Robert Doisneau
Instants Donnés
Du 17 avril au 12 octobre 2025
Dans un parcours prodigieux de plus de 400 photographies, découvrez l’œuvre du célèbre photographe Robert Doisneau.
L’exposition Robert Doisneau. Instants Donnés marque le retour des photos de Robert Doisneau dans Paris intra muros après des années d’absence.
Quelque 400 clichés ont été soigneusement sélectionnés parmi les 450 000 que renferme la collection. Les iconiques y côtoient des séries complètement renouvelées montrant la dextérité du photographe à explorer l’être humain dans de multiples environnements : l’enfance, les artistes, les écrivains, les bistrots, les années Vogue, mais aussi la dureté et la gravité de la vie, les banlieues…
UNE CRÉATION NOUVELLE, RARE ET PERSONNELLE
En partant du réel le plus quotidien, Robert Doisneau nous entraine dans sa vision unique du monde qui l’entoure.
Son regard amusé sur l’enfance. Sa banlieue parisienne qui vire du noir et blanc à la couleur. La visite en toute complicité des ateliers d’artistes peintres et sculpteurs ; son exploration de la mode et du luxe d’après-guerre lors des années Vogue. Autant de thèmes qui dressent – avec une attention qui ne se démentira jamais – le constat social d’un monde sans indulgence dont il se sentit toujours solidaire.
Au cours d’un parcours d’une richesse exceptionnel se dévoilent des objets et documents personnels du photographe, ainsi que des interactifs et audiovisuels. On y découvrira également son œuvre publicitaire, souvent drôle et si peu connue.
Loin d’un Doisneau nostalgique, ses photographies étaient ancrées dans un présent et toujours dirigées vers l’avenir.
UN MONDE RÉEL OBSERVÉ D’UN REGARD RÊVEUR
L’exposition Robert Doisneau. Instants Donnés offre une véritable rencontre avec le photographe dans son foisonnant univers de travail. Son regard est empreint de ce réalisme poétique par lequel il voit le monde tel qu’il est mais en soulignant le merveilleux. Il se dégage de cette exposition un esprit entre légèreté et gravité ou entre rêve et réalité.
Qu’on y voit le constat d’une réalité mélancolique ou le témoignage d’une irrépressible joie de vivre est lié à notre propre histoire. C’est peut-être à la rencontre de nous-même que nous entrainent ces photographies dont certaines sont devenues universelles … ?
Une exposition conçue par un commissariat collectif associant Tempora et l’Atelier Doisneau conduit par Annette Doisneau et Francine Deroudille, filles du photographe et avec la collaboration du Musée Maillol.

Mise en ligne 24 avril
Exposition Mille et une vies
à l'Espace Montecristo gallerie de la fondation Villa Datris
Date Du Samedi 19 avril 2025 au Dimanche 14 décembre 2025
Véritable immersion dans un univers faits de sculptures, l'exposition interroge différentes facettes de l'individu dans un parcours qui nous fait traverser l'humain en trois dimensions : son être naturel et social, intime, et universel.
Les œuvres présentées, organiques, fantastiques, sont le point de départ d'un parcours autour de l'altérité : l'hybridité qui réside en chacun de nous, la construction de notre identité en société ou encore notre rapport au Vivant sont au cœur de cet accrochage.
Douceur et poésie sont les maîtres mots de ce parcours d'exposition sur plusieurs étages, se terminant sur un jardin intérieur qui fait cohabiter les sculptures avec un écosystème apaisé. Cette exposition introspective nous invite à repenser le rapport que nous entretenons avec nos identités, en déployant les nuances de nos existences, autour de nos modes de vie, nos différences de genres, d'origines, pour mieux vivre en harmonie dans notre diversité.
L'exposition sera fermée au public du 21 juillet au 19 août 2025 inclus.


Mise en ligne 11 juin
L’Écologie des choses
モノのエコロジー
Regards sur les artistes japonais et leurs environnements de 1970 à nos jours
30 avril =>26 juillet
En 2025, la Maison de la culture du Japon à Paris, en partenariat avec le Frac Sud - Cité de l’art contemporain et avec le concours du Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Etienne Métropole ( MAMC+), organise un projet d’exposition en deux volets à Paris et Marseille, qui s’attache à relier des pratiques d’artistes japonais de différentes générations à l’aune d’enjeux écologiques. Réunissant une cinquantaine d’œuvres dont certaines en provenance du Japon et encore jamais montrées en France, cette double exposition révèle toute la richesse d’une scène artistique japonaise encore peu connue du public.
Du 30 avril au 26 juillet 2025, l’exposition L’Écologie des choses proposera à la Maison de la culture du Japon à Paris une lecture renouvelée des liens unissant des pratiques artistiques apparues à la fin des années 1960 au Japon, dans un contexte de reconstruction et d’industrialisation massive, à celles d’artistes contemporains en prise avec les enjeux environnementaux actuels.
Au travers de dialogues inédits, elle propose ainsi de réévaluer comment certaines œuvres pionnières issues de mouvements artistiques majeurs au Japon tels que Mono-ha (L’école des choses) ou Fluxus portaient déjà un regard attentif à nos milieux de vie dans une dimension sociale et écologique, intime et collective. Si les pratiques de Noboru Takayama ou Kishio Suga (Mono-ha) font par exemple appel à la mémoire et l’histoire inhérente de nos environnements par le truchement et la confrontation de matériaux bruts, qu’ils soient d’origine naturelle ou industrielle, celles d’Hideki Umezawa et Koichi Sato ou d’Hiroshi Yoshimura investissent le médium sonore pour composer des paysages musicaux et visuels en réponse à certaines architectures et créer ainsi des lueurs de calme dans des lieux inattendus. Des approches non sans écho à celles privilégiées par certaines artistes Fluxus réunies ici (Yoko Ono, Mieko Shiomi et Takako Saito) et leur recours au langage.
Mais plus qu’une simple relecture, l’enjeu de cette exposition est aussi de souligner la singularité avec laquelle ces artistes font appel à leur médium et à leur sensibilité, n’hésitant pas à bousculer leurs pratiques et leurs matériaux, pour concevoir et partager des œuvres plus attentives à nos manières d’habiter. Autrement dit, des artistes ayant fait le choix, à mesure que la société se transformait, d’une certaine écologie envers les choses.
COMMISSARIAT
Muriel Enjalran, directrice du Frac Sud - Cité de l’art contemporain
Alexandre Quoi, adjoint à la direction, responsable du département scientifique, MAMC+ Saint-Étienne Métropole
Élodie Royer, commissaire indépendante et chercheuse (Doctorat SACRe-ENS Ulm)
Conseiller scientifique
Hajime Nariai, conservateur en chef, National Museum of Modern Art, Tokyo


Mise en ligne 30 avril
Mamlouks
1250-1517
30 avril – 28 juillet 2025
Pour la première fois en Europe, le musée du Louvre présente une exposition majeure sur le sultanat mamlouk (1250-1517), qui vise à aborder dans toute son ampleur et sa richesse cet âge d’or du Proche-Orient islamique, en l’inscrivant dans une perspective transrégionale.
Esclaves militaires d’origine majoritairement turque puis caucasienne, les Mamlouks ont construit leur légende sur leur puissance guerrière. De 1250 à 1517, le sultanat mamlouk a vaincu les derniers bastions des croisés, combattu et repoussé la menace des Mongols, survécu aux invasions de Tamerlan et maintenu à distance ses menaçants voisins turkmènes et ottomans avant de succomber à l’expansionnisme de ces derniers. Il embrasse un vaste territoire qui comprend l’Égypte, le Bilad al-Sham (Syrie, Liban, Israël/Palestine, Jordanie), une partie de l’est de l’Anatolie et le Hedjaz en Arabie où sont situées La Mecque et Médine.
Mais l’histoire du sultanat mamlouk ne saurait se limiter à ses conquêtes et faits d’armes. Sa culture tout aussi complexe et protéiforme que sa société participe d’une époque médiévale méconnue et singulièrement mouvante. Un monde où se croisent sultans, émirs, riches élites civiles activement engagés dans le mécénat. Une société plurielle où les femmes comme les minorités chrétiennes et juives ont une place. Un autre « empire du Milieu » où convergent l’Europe, l’Afrique et l’Asie et au sein duquel les personnes et les idées circulent au même titre que les marchandises et les répertoires artistiques.
Conçue autour de cinq sections (les Mamlouks, leur société, leurs cultures, leurs connexions avec le monde et leur art), l’exposition présente près de 260 oeuvres dont un tiers provient des collections du Louvre et du musée des Arts Décoratifs, à côté de prêts nationaux et internationaux prestigieux. Textiles, objets d’art, manuscrits, peintures, ivoires, décors de pierre et de boiserie dévoilent un monde artistique, littéraire, religieux et scientifique foisonnant. Le sultanat est alors le coeur culturel du monde arabe et l’héritier de hautes traditions. La culture visuelle mamlouke marquera durablement l’histoire de l’architecture et des arts.
L’exposition, à travers une scénographie spectaculaire, des espaces immersifs et des dispositifs variés, invite les visiteurs à faire une expérience vivante du monde des Mamlouks. Le parcours proposera aussi des rencontres avec des personnages historiques représentatifs de la société mamlouke, racontant des histoires singulières au sein de la grande Histoire.
Voici une occasion inédite de découvrir cet empire glorieux et pourtant méconnu, à travers des chefs-d’œuvre venus du monde entier, offrant un autre regard sur l’Égypte et le Proche-Orient médiévaux, alors au centre des échanges entre l’Asie, l’Afrique et l’Europe.


Mise en ligne 11 avril
Bronzes royaux d’Angkor, un art du divin
30 avril – 8 septembre 2025
Mondialement célébré pour ses monuments de pierre, l’art khmer a aussi produit une importante statuaire de bronze dont la connaissance a fait l’objet d’avancées spectaculaires à la faveur de fouilles récentes.
C’est au bronze que le musée Guimet consacre l’exposition
Bronzes royaux d’Angkor, un art du divin. Clou de cette exposition : la statue du Vishnou couché du Mébon occidental - un sanctuaire du 11e siècle à l’ouest d’Angkor - retrouvée en 1936, qui mesurait à l’origine plus de cinq mètres de longueur. Ce trésor national du Cambodge sera exposé pour la première fois avec ses fragments longtemps séparés, après avoir bénéficié en 2024 d’une campagne d’analyses scientifiques et de restauration en France, avec le mécénat d’ALIPH (Alliance internationale pour la protection du patrimoine). Il sera accompagné de plus de 200 œuvres, incluant 126 prêts exceptionnels du musée national du Cambodge, dont la présence permet de dresser un parcours chronologique de l’art du bronze au Cambodge, du 9e siècle à nos jours, à travers un voyage conduisant le visiteur dans les sites majeurs du patrimoine khmer.
Angkor, capitale de l’Empire khmer qui domina une partie de l’Asie du Sud-Est continentale pendant plus de cinq siècles, a conservé de sa gloire passée des vestiges monumentaux d’une ampleur et d’une beauté incomparables. Mais si l’architecture des temples de l’Empire khmer (9e -14e/15e siècles) et les statues de pierre qui y étaient abritées ont maintes fois été célébrées, qui se souvient que ces sanctuaires bouddhiques et brahmaniques conservaient jadis toute une population de divinités et d’objets de culte fondus en métal précieux : or, argent, bronze doré ?
Subtil et noble alliage mêlant notamment le cuivre, l’étain et le plomb, le bronze a donné naissance au Cambodge à des chefs-d’œuvre de statuaire témoignant de la fidélité des souverains khmers à l’hindouisme comme au bouddhisme. Apanage du roi – dont le savoir-faire était précieusement préservé dans des ateliers à proximité du Palais royal - la métallurgie était une technique sacrée, que l’on soit à Angkor (9e - 14e/15e siècles), à Oudong (17e - 19e siècles) ou à Phnom Penh (19e - 20e siècles).
Pour la première fois, cette exposition-événement envisage le rôle particulier du souverain, commanditaire des grandes fontes d’objets de bronze, de l’époque angkorienne à la période moderne, où, dans une continuité étonnante, art et pouvoir sont restés associés dans ce domaine plus que dans tout autre.
Les prêts exceptionnels du musée national du Cambodge, consentis par le Gouvernement royal dans le cadre spécifique de la coopération établie entre le ministère de la Culture et des Beaux-Arts du Cambodge, le C2RMF (Centre de recherche et de restauration des musées de France), l’EFEO (École française d’Extrême-Orient) et le musée Guimet, réunissent pour la première fois dans le cadre de cette exposition exceptionnelle des chefs- d’œuvre (statuaire, objets d’art ou éléments de décor architectural) ainsi que des photographies, moulages et documents graphiques permettant de replacer ces œuvres d’art dans leur contexte culturel, comme dans une perspective archéologique et historique.
Commissariat :
Pierre Baptiste, directeur de la conservation et des collections du musée Guimet, conservateur général de la section Asie du Sud-Est
Brice Vincent, maître de conférences à l’Ecole française d’Extrême-Orient (EFEO)
David Bourgarit, ingénieur de recherche, Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF)
Thierry Zéphir, ingénieur de recherche en charge des collections Monde himalayen du musée Guimet


Mise en ligne 14 mai
Dans le Flou, une autre vision de l’art de 1945 à nos jours
Du 30 avril au 18 août 2025
Les Nymphéas ont longtemps été regardés par les artistes ou étudiés par les historiens comme le parangon d’une peinture abstraite, all over, sensible, annonciatrice des grandes installations immersives à venir. En revanche, le flou qui règne sur les vastes étendues aquatiques des grandes toiles de Monet est resté un impensé. Ce flou n’avait pas échappé à ses contemporains, mais ils y voyaient l’effet d’une vision altérée par une maladie oculaire. Il nous semble aujourd’hui pertinent et plus fécond d’explorer cette dimension de l'oeuvre tardif de Monet comme un véritable choix esthétique dont la postérité doit être mise au jour.

Mise en ligne 21 mai
Le Brésil illustré. L’héritage postcolonial de Jean-Baptiste Debret.
Du 30 avril au 4 octobre de 10:00 à 20:00
217 Bd Saint Germain - 75007 Paris (Île-de-France)
En 2025, la Maison de l’Amérique latine à Paris fait la part belle aux relations bilatérales France-Brésil au travers d’une saison culturelle dédiée. À partir du 30 avril 2025, elle présente, sous le commissariat de Jacques Leenhardt et Gabriela Longman, une importante exposition, consacrée au travail de critique et de resymbolisation des images du peintre Jean-Baptiste Debret (1768-1848) par une génération effervescente d’artistes brésiliens contemporains.
Avec des oeuvres de : Denilson Baniwa, Anna Bella Geiger, Isabel Löfgren&Patricia Gouvêa, Tiago Gualberto, Claudia Hersz, Jaime Lauriano, Lívia Melzi, Valerio Ricci Montani, Eustáquio Neves, Dalton Paula, Tiago Sant’Ana, Heberth Sobral, Gê Viana.


Mise en ligne 9 mai
Richard Avedon
In the American West
du 30 avril au 12 octobre 2025
À l’occasion du 40e anniversaire de l’ouvrage iconique de Richard Avedon, In the American West, la Fondation Henri Cartier-Bresson présente, en collaboration avec la Richard Avedon Foundation, une exposition exceptionnelle entièrement dédiée à cette série emblématique.
Entre 1979 et 1984, à la demande de l’Amon Carter Museum of American Art de Fort Worth au Texas, Richard Avedon sillonne l’Ouest américain et photographie plus de 1,000 de ses habitants. Pendant cinq années, Avedon fait défiler, devant l’objectif de sa chambre photographique, mineurs, bouviers, forains, vendeurs et passants, parmi d’autres personnes à l’histoire riche, seuls ou en petits groupes, sur un fond blanc qui sublime leurs traits, leurs postures et leurs expressions. Il dresse ainsi un portrait saisissant de cette région et de ses résidents, à rebours des représentations traditionnelles et glorifications du mythe de l’Ouest américain. La grande force des 103 oeuvres qui composent la série finale et l’ouvrage du même nom font d’In the American West un moment charnière dans l’oeuvre d’Avedon et un jalon majeur dans l’histoire du portrait photographique.
L’exposition de la Fondation Henri Cartier-Bresson du 30 avril au 12 octobre 2025 présente pour la toute première fois en Europe l’intégralité des images qui figurent dans l’ouvrage original. Invitant le public à découvrir l’ensemble mais aussi à suivre des étapes de sa production et de sa réception, la Fondation présente une sélection complète des tirages des graveurs ayant servi de référence pour l’exposition et pour l’impression du livre original de 1985 aux côtés de documents inédits : polaroids préparatoires, tirages tests annotés de la main du photographe, échanges épistolaires entre l’artiste et ses modèles.
À l’occasion de cet anniversaire, Abrams, l’éditeur de l’ouvrage original, réédite le livre depuis longtemps épuisé.


Mise en ligne 30 mai
EXPOSITION -
De la Libération à la Victoire. Combattre et reconstruire, 1944-1945 -
du 6 Mai au 21 septembre 2025
Des débarquements de Normandie et de Provence, en passant par la libération de Paris et de Strasbourg, jusqu’à la reddition de la Wehrmacht et l’occupation de l’Allemagne par les forces alliées, l’exposition De la Libération à la Victoire. Combattre et reconstruire, 1944-1945 relate les grands évènements des deux dernières années de la Seconde Guerre mondiale que la France commémore en 2024 et 2025.
Entrée libre et gratuite
Château de Vincennes
Service historique de la Défense, avenue de Paris, 94306 Vincennes - L’exposition se trouve au pavillon du Roi (dernier bâtiment au fond à droite du site), 1er étage, salles d’exposition.
Du 6 mai au 21 septembre 2025
Horaires
Du mardi au vendredi de 13h00 à 17h00
Le samedi de 9h30 à 15h00
Le dimanche de 10h à 17h00
L'exposition est fermée le lundi
Jours et horaires d'ouvertures exceptionnelles :
Jeudi 8, vendredi 9 et Dimanche 11 mai : 10h à 17h00
Samedi 10 mai : 9h30 à 15h00


Mise en ligne 14 mai
Gébé : un génie du dessin de presse
6 Mai. 2025 Until 19 oct. 2025
François-Mitterrand Allée Julien Cain
La Bibliothèque nationale de France, en collaboration avec la Maison du dessin de presse, présente la première rétrospective consacrée à Gébé (1929-2004), figure incontournable de l’histoire du dessin de presse, mettant à l’honneur son œuvre emblématique de dessinateur, caricaturiste et satiriste. Cette exposition inédite est rendue possible grâce au don d’un vaste ensemble de dessins originaux fait par sa famille au département des Estampes et de la photographie de la BnF.
Gébé: un génie du dessin de presse
Co-créateur des journaux Hara-Kiri et Charlie Hebdo, après avoir publié plusieurs années durant ses dessins dans La Vie du Rail, France Dimanche ou Paris Match, Gébé, né Georges Blondeaux, a marqué la seconde moitié du XXe siècle en France en révolutionnant le dessin d’humour, le dessin satirique, le dessin d’actualité et la caricature politique dans la presse. Créateur prolifique, expérimentateur de techniques, Gébé a également exploré le roman-photo, mode d’expression avec lequel il a notamment fait naître et exister le célèbre Professeur Choron dans le mensuel Hara-Kiri.
Gébé fait également figure d’avant-gardiste de la bande dessinée. Si son personnage Berck a particulièrement marqué les premières années d’Hara-Kiri, et celui de Clovis, les pages du journal Pilote, son œuvre L’An 01 a été son plus important succès populaire en participant à l’âge d’or de Charlie Hebdo. À l’instar de ses contemporains Cavanna, Topor, Reiser, Wolinski, Cabu, Fournier et Willem, il a inventé un nouveau « journalisme artistique » où génie intellectuel et graphique vont de pair. En participant aux aventures Hara-Kiri et Charlie Hebdo, Gébé a pu s’affranchir des directions éditoriales habituellement restrictives et atteindre un véritable espace de liberté d’expression. Se considérant comme un dessinateur journaliste, il n’en est pas moins un artiste, comme le montrent ses dessins relevant de genres variés, tels que le dessin politique, satirique ou humoristique, et empruntant aux langages multiples du dessin éditorial, de la caricature ou du dessin narratif.
L’exposition
L’exposition retrace, en 16 panneaux, la carrière de Gébé, de ses années de formation, à ses ultimes publications dans Charlie Hebdo. La sélection des dessins aborde différents thèmes : l’humour, l’écologie, le monde du travail, la critique sociale, le politique, les médias ou encore le traitement de l’actualité par le prisme d’un humour mordant ou poétique.
En présentant des dessins d’humour, des planches de bande dessinée, des romans photos, des photographies, des Unes emblématiques d’Hara-Kiri et de Charlie Hebdo, des affiches, des livres et quelques extraits audiovisuels, les commissaires de l’exposition ont choisi de s’arrêter sur les temps forts de l’œuvre de Gébé en montrant à la fois la dimension historique de ce dessinateur et son génie artistique.
L’exposition rend également hommage aux amis et anciens collaborateurs de Gébé, notamment ceux tragiquement disparus lors de l’attentat contre Charlie Hebdo. La BnF et La Maison du dessin de presse ont tenu à saluer la mémoire de ces auteurs avec qui Gébé a eu une très forte complicité. Un pastiche original d’une double page de Charlie Hebdo, datant de 1993 et réalisé par l’ensemble de la rédaction de l’époque en hommage à Gébé, qui était alors le directeur du journal, sera présenté dans l’exposition.
En proposant des agrandissements, l’exposition modifie notre lecture habituelle du dessin de presse et encourage sa réévaluation esthétique. Elle permet aussi de redécouvrir l’histoire de certains titres de presse qui ont fait preuve d’une grande audace éditoriale, en contribuant ainsi à l’élargissement des cadres de la liberté d’expression.
Le dessin de presse dans les collections de la BnF
La BnF conserve, principalement au département Droit, économie, politique, mais aussi au département des Estampes et de la photographie et dans tous les départements de la direction des collections, la quasi-totalité des titres de presse satirique illustrée parus en France, des origines à nos jours.
Au département des Estampes et de la photographie sont conservés plusieurs milliers de tirages lithographiques originaux, la plupart entrés dans ses fonds par la voie du dépôt légal, ainsi que des défets de journaux et des dessins originaux de grands et moins grands noms du dessin de presse de 1830 à nos jours.
Le département conserve également des ensembles de dessinateurs et de rédacteurs contemporains – Wolinski, Willem, François Cavanna, Pierre Fournier, Gébé, Tim, Effel, Faizant, Sennep, Cabrol… – des journaux illustrés et des estampes satiriques.

Mise en ligne 29 mai
Du 7 mai au 13 juillet 2025
Biennale d'architecture et de paysage
La 3ème édition de la BAP! Biennale d’architecture et de paysage a lieu à Versailles, du mercredi 7 mai au dimanche 13 juillet 2025. Elle a pour thème : « La Vi(ll)e vivante ».
À la genèse de ce projet, François de Mazières, Maire de Versailles, ancien président de la Cité de l’architecture et du patrimoine, s’est vu confier le commissariat général de cette nouvelle édition. La programmation construite autour de cinq expositions principales investit les sites emblématiques du Potager du Roi, de la Petite Écurie du Château (sièges de deux écoles nationales supérieures d’architecture et de paysage), de l’Ancienne Poste, du musée Lambinet et de l’espace Richaud. Un grand pavillon éphémère sera également construit sur l’une des esplanades de l’avenue de Paris, à proximité du château avec le soutien de la Métropole du Grand Paris.
Chacune des équipes associées à cette troisième édition de la BAP a été invitée à poursuivre la réflexion engagée au cours des éditions de 2019 et 2022 en s’intéressant cette fois-ci plus particulièrement aux nouveaux modes d’habiter et à la manière de vivre les villes dans le contexte de réchauffement climatique que nous connaissons.

Mise en ligne 16 juillet
Double Miroir I Project Pressure
7 mai – 31 juillet 2025
le Bicolore Maison du Danemark 142avenue des Champs-Élysées
Dans l’exposition Double Miroir présentée par Project Pressure au Bicolore, Peter Funch et Klaus Thymann proposent deux réflexions sur un même sujet – le recul des glaciers et son lien avec le changement climatique – tous deux avec une imagerie comparative mais en suivant deux approches différentes.
Les artistes danois Peter Funch et Klaus Thymann font appel aux glaciers pour illustrer le changement climatique, tout en suivant chacun une démarche qui leur est propre. Leurs deux approches concordent avec la mission que s’est donnée Project Pressure, qui recourt à la narration visuelle pour sensibiliser à l’urgence climatique. La fusion des arts et des sciences dans la démarche des deux créateurs dépasse la contribution personnelle et montre combien la collaboration interdisciplinaire est à même de produire un récit puissant, présenté pour la première fois dans le cadre de cette exposition.
Double
Miroir fait référence, par l’analogie scientifique, à une concept en physique, en optique, voire en psychologie selon lequel un miroir double crée des reflets qui interagissent et interfèrent, mais ici ce concept englobe également une duralité de regards sur la crise environnementale.
Double Miroir examine l’intrication des dynamiques du changement climatique, laquelle s’exprime à travers deux objectifs opposés mais interconnectés. Le titre de l’exposition sert de métaphore au phénomène par lequel les gaz à effet de serre (GES) forment une double barrière qui retient la chaleur dans l’atmosphère de la Terre à la manière dont un miroir double réfléchit la lumière. Le rayonnement solaire traverse la première couche et atteint la surface de la Terre, où il est absorbé puis réémis sous forme de chaleur. Le second miroir, formé par la couche des GES, renvoie cette chaleur, intensifiant ainsi l’effet de réchauffement.


Mise en ligne 29 mai
Jean Gaumy et la mer
Du 14/05/2025 au 17/08/2025
Du 14 mai au 17 août le musée national de la Marine à Paris, propose une immersion fascinante dans l’univers maritime de la seconde moitié du xixe siècle à nos jours à travers une double exposition photographique : "Jean Gaumy et la mer" et "La pêche au-delà du cliché, inédits de la collection"
L’exposition « Jean Gaumy et la mer » met en lumière le travail d’une figure majeure de la photographie contemporaine, membre de l’agence Magnum Photos, de l’Académie des beaux-arts et peintre officiel de la Marine. Première grande exposition de photographies maritimes de Jean Gaumy, elle présente un ensemble de plus 140 tirages issus de la collection de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie.
Pour la première fois dans un musée, une grande exposition monographique met en lumière le regard de Jean Gaumy sur le monde de la mer. Grâce à plus de 140 photographies issues de la collection de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie, le parcours dévoile comment cette figure majeure de la photographie contemporaine saisit avec une intensité rare des thématiques maritimes aussi diverses que la pêche, la pleine mer, le traumatisme des marées noires, le huis-clos des sous-marins ou encore l’exploration des pôles. De la Normandie au Groenland, en passant par l’Andalousie et Long Island, du reportage documentaire à une poésie plus contemplative ou à la recherche d’une forme de déréalisation visant à l’abstraction, le « style Gaumy » se dévoile aux yeux du public à travers des photographies emblématiques mais aussi d’autres plus confidentielles, exposées de manière inédite.


Mise en ligne 11 juin
Une passion chinoise
La collection de monsieur Thiers
14 mai – 25 août 2025
Il est un fait relativement méconnu : l’art chinois est bien présent au Louvre. Le département des Objets d’art conserve en effet plus de 600 œuvres d’origine chinoise, principalement issues des collections d’Adolphe Thiers et d’Adèle de Rothschild et des collections royales. Parmi elles se trouvent de véritables trésors. De récents travaux ont mis en lumière celles de la collection Thiers, journaliste, historien, figure politique majeure du 19e siècle (député, ministre, président du conseil et, enfin président de la République française.
L’exposition se donne pour vocation de révéler au grand public ces œuvres exceptionnelles, en les rapportant au contexte historique, diplomatique et culturel de leur création, puis de leur collecte par Thiers. Elle met en lumière la passion jusqu’alors méconnue de Thiers pour la Chine. Elle rassemblera plus de 170 œuvres datant majoritairement du 18e et du 19e siècle : rouleaux, pages d’albums, gravures, estampes, porcelaines, jades, laques, ivoires, bronzes ou en bois incrustés de pierres et de nacres…
La première section présentera brièvement Adolphe Thiers, son regard particulier sur l’art, son approche de la collection, sa passion pour la Renaissance. La seconde section, formant le cœur de l’exposition présentera la collection chinoise, prise dans son ensemble. Thiers voulant écrire sur l’art chinois collectionnait livres sur la Chine, documents et objets d’art de manière concomitante. L’exposition suit les grands thèmes que l’on peut observer dans sa collection : l’histoire ancienne et contemporaine, les images de la Chine (paysages, architecture, costumes), quelques thèmes clés de la culture chinoise (la langue, l’écriture, les lettrés), les « trois sagesses » (bouddhisme, taoïsme, confucianisme), la porcelaine chinoise – dont il était un expert reconnu, et, enfin, l’art impérial. Dans ce dernier domaine, la collection compte plusieurs chefs-d’œuvre, dont un exceptionnel rouleau du Qingming Shanghe Tu réalisé pour l’empereur Qianlong.
Commissaire :
Jean-Baptiste Clais, musée du Louvre.


Mise en ligne 13 mai
Le Mur de Berlin. Un Monde Divisé
Le plus grand symbole de division de l'histoire
14 mai => 28 septembre
À l’occasion de cette exposition inédite produite par Musealia, la Cité accueillera un fragment original du mur de Berlin, long de plus de 10 mètres. En résonance avec ses collections et œuvres à échelle 1, l’exposition retrace l’histoire du Berlin divisé pendant la Guerre froide, marqué dès 1961 par la construction du Mur.
Une rétrospective unique
L’exposition retrace l’impact de la Guerre froide sur Berlin, une ville déchirée pendant plus de trois décennies. Parmi les pièces exposées, un fragment authentique du Mur de Berlin et plus de 200 objets originaux issus de 40 institutions internationales illustrent la vie quotidienne en Allemagne de l’Est et de l’Ouest. Ces artefacts témoignent des tensions mondiales et des stratégies de survie des Berlinois.
Une immersion poignante
Dès l’entrée, six segments originaux du Mur, s’étendant sur près de 10 mètres, plongent le visiteur dans l’histoire. À travers des objets marquants et des témoignages poignants, l’exposition explore les répercussions humaines et sociales de cette séparation. Elle révèle le quotidien des habitants d’un Berlin divisé et les actes de courage qui ont marqué cette époque.
Une réflexion sur l’histoire
Au-delà des artefacts, Le Mur de Berlin. Un Monde Divisé invite à réfléchir sur les valeurs universelles de liberté, de démocratie et de coexistence. En quatre espaces thématiques, l’exposition propose une exploration des conséquences mondiales de la division berlinoise, jusqu’à la réunification et la fin de la Guerre froide.
Mise en ligne 18 juin
Raymond Depardon : Passages
Du jeudi 15 mai au samedi 26 juillet 2025
Magnum Photos Galerie
68 Rue Léon Frot, Paris 11e
La nouvelle exposition de la Galerie Magnum célèbre la carrière prolifique de Raymond Depardon, figure emblématique de la photographie française. À travers une quarantaine de tirages issus d’une dizaine de séries majeures, l’exposition retrace différents voyages et projets qui ont jalonné l’œuvre de l’artiste, en noir et blanc comme en couleur.
Raymond Depardon : Passages rend hommage à l’un des grands témoins de notre époque, dont les récits silencieux et les voyages intérieurs ont profondément influencé ses contemporains, ainsi que les générations suivantes de photographes.
Des séries emblématiques comme Errance, La France, Correspondance New-Yorkaise ou Communes sont présentées aux côtés d’œuvres moins connues du grand public. Ensemble, elles révèlent la sensibilité, l’engagement, et la poésie du regard que Depardon porte sur le monde. Membre de l’agence Magnum Photos depuis 1979, celui qui définit la photographie comme “l’éloge de chaque moment” n’a cessé de documenter le réel avec une humanité rare. Qu’il saisisse l’effervescence d’une ville comme New York, le silence d’un paysage désert, ou les habitations du monde rural dont il est originaire, son travail s’affranchit des carcans du reportage pour atteindre une dimension profondément introspective.
Les tirages exposés – portraits ou paysages, couleurs ou noir et blanc – témoignent de la richesse du langage photographique de Depardon, ainsi que de la diversité des lieux, des atmosphères et des personnes qu’il a photographié, toujours avec humilité et justesse.
Comme l’a écrit Bruno Racine dans la préface de La France: “La géographie de Depardon est unique, arbitraire, personnelle, délibérément née de ‘la douleur du cadre’ et du ‘bonheur de la lumière’”.
Raymond Depardon : Passages sera visible à la Galerie Magnum (68 rue Léon Frot, Paris 75011) du 15 mai au 26 juillet 2025.
Toutes les œuvres exposées sont disponibles à la vente, veuillez contacter directement le personnel de la galerie, ou écrivez leur un mail.


Mise en ligne 29 mai
Mondes en commun 2025
Poursuivre l'inventaire d'Albert Kahn
Du 17 mai au 7 septembre 2025
Pour sa deuxième édition, le festival invite 10 photographes internationaux à présenter leur travail autour de la thématique de l’inventaire visuel du monde cher à Albert Kahn. Documentaires, scientifiques, poétiques ou décalés, les inventaires sélectionnés nous font voyager au travers du globe, révélant chacun une vision singulière et sensible de notre planète.
Comme les opérateurs des Archives de la Planète, les artistes sélectionnés tentent de capturer les permanences et les transformations du monde contemporain, ses émerveillements, mais aussi ses inquiétudes. Présentées essentiellement au sein du jardin à scènes paysagères conçu par Albert Kahn, les séries présentées principalement en extérieur, forment un parcours dans le jardin d'Albert Kahn tout autant qu’une constellation d’expositions monographiques.


Mise en ligne 21 mai
Exposition spéciale « Île de Jeju, vivre avec la mer »
Du jeudi 22 mai au samedi 6 septembre 2025
Centre Culturel Coréen 20 rue la Boétie, Paris 8e
L’exposition « Île de Jeju, vivre avec la mer » met en lumière la richesse naturelle de Jeju, île volcanique sud-coréenne, et la culture des haenyeo, plongeuses traditionnelles.
Située à l’extrême sud de la péninsule coréenne, Jeju est la plus grande île de Corée du Sud. Surnommée Samdado signifiant « l’île aux trois abondances » – pierres, vents et femmes –, elle s’est formée à la suite d’une activité volcanique et présente une grande diversité de paysages et d’écosystèmes autour du mont Hallasan.
À travers l’exposition « Île de Jeju, vivre avec la mer », le Centre Culturel Coréen met en lumière la nature préservée de Jeju, reconnue par l’UNESCO, ainsi que son patrimoine culturel singulier, notamment la culture des haenyeo.
Les haenyeo – plongeuses de Jeju – incarnent une culture maritime unique au monde. Leur mode de vie repose sur un esprit communautaire, une pêche durable et respectueuse de la nature ainsi qu’une transmission intergénérationnelle de leurs savoir-faire ; autant de valeurs qui ont conduit à leur inscription sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO en 2016. Perpétuant une tradition ancestrale, les haenyeo plongent jusqu’à dix mètres de profondeur, sans bouteille d’oxygène, pour récolter des ormeaux, des coquillages et divers fruits de mer. Issue d’une collaboration avec diverses institutions – telles que l’administration provinciale de Jeju ou encore des artistes coréens et internationaux –, cette exposition retrace leur histoire, témoignant de leur mode de vie unique, de leur lien profond avec la mer et de la richesse naturelle de l’île.
Grâce à une approche artistique variée – installations et projections vidéo de Jane Jin Kaisen, d’ikkibawiKrrr et de Jean-Julien Pous, films documentaires de Koh Hee-young, photographies de Kim Hyung-sun, ainsi qu’une présentation d’objets authentiques utilisés par les plongeuses, tels que leurs vêtements traditionnels et divers outils liés à la mer – l’histoire de la région et le quotidien de ses haenyeo prennent vie sous les yeux de chacun. Les œuvres de Jang minseung et Joung Sang-gi, quant à elles, capturent à travers leurs objectifs la vitalité et la complexité de cet écosystème.
Cette exposition sera également enrichie par deux événements complémentaires, à Nantes durant le festival « Printemps Coréen » et à Thonon-les-Bains, qui exposera en novembre plusieurs productions inspirées des traditions et paysages de ce cocon protégé.

Dernier ajout
Mise en ligne 23 juillet
Énergies et désespoirs
Un monde à réparer
par Encore Heureux - Bonnefrite - École urbaine de Lyon
29.05 > 29.08.2021
Centquatre-Paris 5 rue Curial - 75019 Paris
Énergies Désespoirs est une exposition qui présente des mondes qui s’effondrent et d’autres qui sont reconstruits et réparés collectivement.
Fruit d’un dispositif collaboratif entre l'agence d'architecture Encore Heureux, la section de recherche en Anthropocène de l'École urbaine de Lyon et l'artiste Bonnefrite, l'exposition compose une forêt de 120 affiches peintes. Aux 60 peintures de désespoirs en noir et blanc répondent 60 peintures d’énergies en couleur, disposées dos à dos, explorant ainsi deux versants de notre planète en mouvement.
Chaque affiche est accompagnée de données scientifiques de l'Anthropocène, cette nouvelle époque où l’activité humaine sur la Terre est entendue comme une force agissant irréversiblement sur l’entièreté de la planète, ou d'initiatives de réparation à différentes échelles. Une exposition autant factuelle que sensible, qui nous permet de sortir de la paralysie des faits grâce à l'énergie créative transmise par le dessin.

Mise en ligne 25 juin
Grandeur Nature II. L’esprit de la forêt
Du 25 mai 2025 au 21 septembre 2025
Un parcours d'art contemporain
Conçue comme un parcours de découverte au gré des déambulations des visiteurs, cette nouvelle édition se déploiera cette fois-ci sur les 130 hectares du Domaine national du château de Fontainebleau.
Cette exposition vous mènera dans les jardins et le parc historiques du château et ouvrira, au-delà des grilles du Domaine, sur des points de vue en forêt, soulignant ainsi le lien indissociable entre cette grande demeure royale et son environnement forestier et urbain. Ce parcours bénéficie du soutien renouvelé de la Fondation Sommer, qui était co-organisateur de Grandeur Nature I.
Nous menons ainsi une action ancrée dans le territoire et nous nous réjouissons que l’Office national des forêts et la Ville de Fontainebleau aient accepté sa proposition de participer à ce projet qui vise à faire découvrir ou redécouvrir le patrimoine naturel et paysager du château classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Des artistes au lien fort avec la nature
Vous pourrez découvrir plus de 40 œuvres d’artistes contemporains, qui, de l’escalier en Fer-à-cheval jusqu’au Petit Mont Chauvet, orneront les jardins, le parc et les alentours avec poésie, interrogeant les promeneurs sur le fonctionnement d’un écosystème qui parait éternel mais s’avère fragile et altéré par les changements climatiques.
Véritables hommages à la nature, La Frénésie des Géants signée Wang Keping sur le Grand Parterre, la Sentinelle de Françoise Petrovitch, les installations originales de Philippe Ramette et les créatures mythologiques de Marina Le Gall, Kim Dacres, Max Coulon et Jean-Marie Appriou, entre autres, convoqueront l’esprit de la forêt pour un dialogue fécond et inédit. Les quatre œuvres prêtées par le Centre national des arts plastiques (CNAP), partenaire de l’exposition, résonneront aussi de cette thématique. Tous les espaces investis par les artistes, dans un parcours allant de la ville jusqu’à la forêt, dégageront une atmosphère ludique, fantasmagorique ou poétique.
Ce sont près de 40 œuvres réalisées par 25 artistes, choisis pour leur rapport original à la nature, qui sublimeront la beauté du Domaine national. Elles valoriseront, grâce aux commissaires de l’exposition et avec la complicité des ouvriers d’art des jardins et fontaines du château, à la fois la majesté, l’intimité et la fragilité de cette Nature et de cette forêt, apprivoisées depuis des siècles. Un catalogue sera publié pour cette biennale par les éditions Silvana Editoriale.
Curieux et passionnés seront conviés à découvrir une performance de Wang Keping dans les jardins au cours du mois de juin, durant laquelle l’artiste réalisera quatre sculptures, dans les jardins, en utilisant un hêtre déraciné lors des intempéries dans le parc du château de Fontainebleau.
Du 6 au 8 juin et du 13 au 15 juin.
De 10h à 12h et de 15h à 18h
Avec les œuvres de Jean-Marie Appriou – Julien Berthier – Guillaume Castel – Christophe Charbonnel – Miguel Chevalier – Anne Claverie – Max Coulon – Kim Dacres – Duy Anh Nhan Duc – Astrid de la Forest – Mounir Fatmi – Sara Favriau – François-Xavier Lalanne – Laurent le Deunff – Marina Le Gall – Florian Mermin – Françoise Pétrovitch – Pinaffo & Pluvinage – Philippe Ramette – Pablo Reinoso – Stéphane Thidet – Elmar Trenkwalder – Sarah Valente – Carel Visser – Wang Keping – Franz West.


Dernier ajout
Mise en ligne 23 juillet
Le Génie et la Majesté
Louis XIV par Le Bernin
3 juin au 28 septembre 2025
Le Château de Versailles propose, du 3 juin au 28 septembre 2025, une exposition centrée sur le célèbre Buste de Louis XIV, réalisé par Gian Lorenzo Bernini, figure majeure du baroque italien du XVIIe siècle plus connu en France sous le nom du Bernin.
Cette exposition accompagne les travaux de restauration en cours dans le salon de Diane depuis octobre 2021 visant à redonner toute sa splendeur au décor peint et sculpté du plafond, des voussures et des dessus-de-porte. Ce salon offre un cadre pensé pour révéler pleinement le lien entre le génie de l'artiste et la majesté de son buste de Louis XIV.
Organisée dans l’appartement de la Dauphine, cette exposition met notamment à l’honneur l’un des chefs-d’œuvre les plus emblématiques des collections du château : le Buste de Louis XIV, sculpté en marbre par Le Bernin lors de son séjour à Paris en 1665.

Mise en ligne 31 mai
Marie-Laure de Decker
L’image comme engagement
04.06.2025 => 28.09.2025
MEP 5/7 rue de Fourcy 75004 Paris
Mercredi et vendredi 11h – 20h Jeudi 11h – 22h Le week-end 10h – 20h Fermé les lundis et mardis
L’exposition Marie-Laure de Decker, présentée à la MEP du 4 juin au 28 septembre 2025, est la première grande rétrospective consacrée à cette figure majeure du photojournalisme. En réhabilitant son oeuvre, la MEP lui rend hommage en mettant en lumière son regard et son approche, capables de faire dialoguer l’Histoire et l’intime, et dont la résonance trouve aujourd’hui une portée particulière.
Marie-Laure de Decker a traversé l’histoire de la seconde moitié du XXe siècle avec son appareil photo, capturant les grands bouleversements de son époque au gré de ses rencontres et de ses engagements. Elle s’est imposée dans un milieu largement masculin, où exercer ce métier relevait – et relève toujours – d’un véritable choix de vie, porté par la passion, l’adrénaline, les risques et les renoncements. À une époque où peu de femmes osaient s’engager sur ce terrain, elle l’a fait avec une détermination farouche et un courage hors du commun.
Dès les années 1970, elle se distingue par son approche unique du photojournalisme. Ses reportages, couvrant des conflits majeurs comme la guerre du Vietnam, l’apartheid en Afrique du Sud ou la dictature chilienne, se caractérisent par une profonde humanité. Plutôt que de rechercher l’image choc, elle préfère capter la dignité des individus, explorant les hors-champs de la guerre. Ses photographies ne montrent pas la violence de façon frontale, mais la donnent à voir autrement – à travers les visages et les histoires de celles et ceux qui la traversent, comme en témoigne sa poignante série sur les combattants tchadiens et ses portraits de militantes yéménites.


Mise en ligne 9 juillet
Bambou, du motif à l’objet
du 5 juin au 14 septembre 2025
Dans l’intimité du cabinet des Dessins, Papiers peints et Photographies situé au 5e étage du musée, explorez l’un des motifs récurrents de l’art asiatique, le bambou.
Pochoirs, vanneries, estampes, peintures, dessins originaux, papiers peints, céramiques, laques, bronzes, ivoires, textiles... À l’occasion de la 8e édition du Printemps Asiatique, plongez dans les collections japonaises et chinoises du musée des Arts décoratifs ! Au cœur du cabinet des Dessins, Papiers peints et Photographies, explorez l’un des motifs récurrents de l’art asiatique, le bambou.


Mise en ligne 25 juin
Wolfgang Tillmans
Rien ne nous y préparait − Tout nous y préparait
13 juin - 22 sept. 2025
Du 13 juin au 22 septembre 2025, le Centre Pompidou donne carte blanche à l’artiste allemand Wolfgang Tillmans qui imagine un projet inédit pour clôturer la programmation du bâtiment parisien. Il investit les 6 000 m2 du niveau 2 de la Bibliothèque publique d’information (Bpi) et y opère une transformation de l’espace autour d’une expérimentation curatoriale qui met en dialogue son œuvre avec l’espace de la bibliothèque, le questionnant à la fois comme architecture et comme lieu de transmission du savoir.


Mise en ligne 9 juillet
Tapisseries royales
Savoir-faire français et tapisseries contemporaines danoises
20 juin - 17 août 2025
Pour la première et unique fois en France, seize tapisseries contemporaines majestueuses dessinées par des artistes danois investissent le Grand Palais. Une rencontre entre tradition et création, où matières et couleurs révèlent toute la richesse d’un savoir-faire d’exception.
Tissées par les artisans du Mobilier national d’après les esquisses des artistes danois Kirstine Roepstorff, Bjørn Nørgaard, Tal R et Alexander Tovborg, ces tapisseries monumentales mettent en lumière la richesse d’un savoir-faire ancestral et l’innovation contemporaine dans ce domaine. Résultant d’une généreuse donation de la Nouvelle Fondation Carlsberg en 2018 à l’occasion du 750e anniversaire du château royal danois de Koldinghus, elles rejoindront ensuite le Danemark.
L’exposition dévoile ainsi le processus de création des tapisseries, du carton au tissage final. En regard des tapisseries historiques, elle révèle la continuité d’un savoir-faire transmis depuis des siècles. Matières, couleurs et gestes prennent vie à travers un parcours sensoriel qui invite à explorer chaque étape de fabrication. Ateliers et animations viennent prolonger cette visite, permettant à chacun de s’initier à ces savoir-faire pluriséculaires tout en explorant ses liens avec les technologies modernes.



Mise en ligne 16 juillet
L'école idéale
21 juin — 12 octobre 2025
1 rue de l'Ancien-Canal 93 Pantin
Conçue et produite par les Magasins Généraux et le Pavillon de l’Arsenal - Centre d’urbanisme et d’architecture de Paris, l’exposition "L’école idéale" propose de réinventer l’école primaire, dont le modèle architectural et pédagogique a peu évolué depuis plus d’un siècle. En explorant les alternatives novatrices d’architectes, d’artistes et de designers, elle invite à reconsidérer des conceptions éducatives et scolaires profondément ancrées dans l’imaginaire collectif.
Destinée aussi bien aux adultes qu’aux enfants, l’exposition mêle la découverte d’écoles extraordinaires et inspirantes à travers l’histoire et les territoires – du Grand Paris au monde entier – et des installations artistiques interactives qui suggèrent de nouvelles manières de faire école aujourd’hui.
L’exposition se vit comme une expérience sensible et immersive : un espace où l’on explore, à hauteur d’enfant, ce que pourrait être une école aussi bien rêvée que souhaitable.
Salle de classe reconfigurable à l’infini, en plein air ou en forêt, espaces, mobilier et jeux scolaires entièrement repensés, cour de récréation transformée en jardin ou en ferme : autant de propositions réunies dans l’exposition, qui ouvrent la voie pour imaginer à quoi pourrait ressembler "l’école idéale".
L’exposition est prolongée et amplifiée par plusieurs rencontres et événements, rassemblant des artistes, penseur·ses, chercheur·ses et militant·es autour de performances, de conversations et de débats, pour explorer les pistes esquissées dans les œuvres et repenser l’école. Elle est aussi accompagnée de visites guidées, d’ateliers de création pour tout âge et d’un espace librairie.


Mise en ligne 9 juillet
« De Paris à Belém : 10 ans d’actions mondiales pour le climat »,
l’exposition qui célèbre les 10 ans de la COP21
Du samedi 21 juin au samedi 13 décembre 2025
Depuis dix ans, les villes du monde entier se sont mobilisées en mettant en œuvre des actions innovantes afin de lutter contre les effets du dérèglement climatique. Ces projets, marqueurs de la mobilisation des élus locaux, sont mis à l’honneur dans l’exposition au cœur d’un dispositif scénographique ambitieux intégrant des textes de l’expert en urbanisme Brent Toderian qui permettra à tous de voyager de Paris jusqu’à Belém, où se tiendra la COP30 au mois de novembre 2025.
Une expo aussi pensée pour les enfants
L’ensemble de l’exposition a été pensé à hauteur d’enfants, en incluant des temps d’échanges avec les jeunes des centres de loisirs reçus à l’Académie du Climat, qui ont réalisé certaines des œuvres présentées. De plus, tout au long de leur cheminement, les plus jeunes seront guidés par Copi, petit personnage qu’ils retrouveront dans le livret-jeu mis gratuitement à leur disposition.
Des visions scientifiques aux visions artistiques
Retraçant l’histoire de la lutte contre les effets du changement climatique et de ses acteurs, mais s’arrêtant également sur les thèmes essentiels de la mobilisation citoyenne et de la protection des écosystèmes, le circuit de l’exposition est marqué par des contenus scientifiques mis à disposition par le collectif Argos, le C40 et BBC Storyworks, la chaîne ARTE ou encore le journal Le Monde. Il est également enrichi par les regards d’artistes contemporains sur les thèmes explorés, parmi lesquels Sebastião Salgado, Shepard Fairey (OBEY), Yann Arthus-Bertrand, Chris Jordan, Yang Yongliang, Hélène Combal-Weiss ou encore Mary-Lou Mauricio avec son projet collectif Born in… PPM.

Mise en ligne 11 juillet
Exposition – 100 ans d’honneurs – Destin d’un musée, destins de décorés
25 juin => 23 novembre
2, rue de la Légion d'honneur 75007 Paris
Le musée de la Légion d'honneur et des ordres de chevalerie présente du 25 juin au 23 novembre 2025 une exposition célébrant les cent ans de sa création.
Un choix d’œuvres emblématiques mettra en exergue les différentes étapes ayant mené à l’édification de ce « temple de l’honneur » avant que ne soient détaillées ses évolutions.
Par la diversité des objets présentés, qu’il s’agisse de leur nature, de leur époque ou de leur origine géographique, l’exposition s’attache à souligner les caractères insolites et uniques du musée et à expliquer comment il est devenu une référence mondiale dans son domaine.
Elle donne également une place majeure aux hommes et aux femmes qui ont contribué à la création du musée. Qu’il s’agisse de décorés, de mécènes ou de donateurs, ces personnes aux parcours singuliers se sont toutes distinguées pour leur engagement au service de la France et de l’intérêt général.


Mise en ligne 29 juin
Paul Poiret, la mode est une fête
du 25 juin 2025 au 11 janvier 2026
Le musée des Arts décoratifs présente sa première grande monographie dédiée à Paul Poiret (1879-1944), figure incontournable de la haute couture parisienne du début du XXe siècle. Considéré comme le libérateur du corps féminin pour l’avoir décorseté, Paul Poiret a rénové la mode.
« Paul Poiret, la mode est une fête » offre une immersion dans l’univers foisonnant du créateur, de la Belle Époque aux Années folles. Elle explore ses créations dans les domaines de la mode, des arts décoratifs, du parfum, de la fête et de la gastronomie. À travers 550 œuvres (vêtements, accessoires, beaux‑arts et arts décoratifs) l’exposition met en lumière l’influence durable de Paul Poiret et révèle l’étendue de son génie créatif. Un voyage fascinant à la rencontre d’un homme dont l’héritage continue d’inspirer les créateurs de mode contemporains, de Christian Dior en 1948 à Alphonse Maitrepierre en 2024.

Mise en ligne 27 juin
Auschwitz-Birkenau vu par Raymond Depardon
jeudi 26 juin 2025 => dimanche 9 novembre 2025
Le 27 janvier 1945, l’Armée rouge découvre le complexe d’Auschwitz-Birkenau, une zone de plus de 44 hectares comprenant des zones industrielles, des camps de concentration et un centre de mise à mort où les nazis ont assassiné 1,1 million de personnes, dont un million de Juifs.
En 1979, alors que le site d’Auschwitz-Birkenau entre au patrimoine mondial de l’Unesco, le photographe et réalisateur Raymond Depardon se rend sur place. Il restera plus de deux semaines : son regard multiple et juste se pose sur ce qu’il reste de la plus implacable des machines de mort mise au point par l’homme.
Une série d’images en noir et blanc qu’il n’a jusqu’à présent jamais exposée et qu’il propose aujourd’hui à son public de découvrir à l’occasion de la 80e commémoration de la fin de la Seconde Guerre mondiale et de la Shoah.


Mise en ligne 25 juin
Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely, Pontus Hulten
Expositions À venir
26 juin 2025 - 10 janvier 2026
Couple mythique, Niki de Saint Phalle (1930 – 2002) et Jean Tinguely (1925 – 1991) sont unis par un lien artistique indéfectible et une vision commune de la création comme acte de rébellion contre les normes établies.
L’exposition retrace l’itinéraire prolifique de ces deux artistes à travers la figure de Pontus Hulten (1924 – 2006), premier directeur du Musée national d’art moderne au Centre Pompidou, qui partage leur conception d’un art disruptif, pluridisciplinaire et participatif. Tout au long de sa carrière, il fournit un soutien inconditionnel à Saint Phalle et Tinguely : acquisitions d’œuvres, rétrospectives dédiées, cartes blanches et appui à des projets hors normes tels que la gigantesque Nana de l'exposition Hon – en Katedral (1966) au Moderna Museet de Stockholm, ou l’exposition Le Crocrodrome de Zig & Puce (1977) dans le Forum du Centre Pompidou.
Née des riches collections du Centre Pompidou et de prêts majeurs d’institutions françaises et étrangères, « Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely, Pontus Hulten » invite à découvrir ou à redécouvrir les œuvres emblématiques de ces deux artistes majeurs, portés par un homme de musée d’exception, au fil d’un parcours historique et ludique où s’entrelacent art, amour, amitié et engagement.


Mise en ligne 9 juillet
Les Sept Sens célestes
Du 27 juin au 5 octobre 2025
À partir du 27 juin 2025, la Collection Al Thani à l'Hôtel de la Marine présente Les Sept Sens célestes, pour la première fois un corpus d’œuvres d’art contemporain mis en dialogue avec une sélection d’objets anciens, tous issus de la Collection Al Thani. L’exposition reflète la passion et la curiosité d’un collectionneur dont le regard transcende les époques.
À travers une quarantaine d’œuvres créées dans des contextes et des périodes variés, elle invite le visiteur à explorer les notions de figuration, de forme, de techniques artistiques et de mémoire. Ce parcours sensible et expérimental propose un regard renouvelé sur la création artistique, au-delà des frontières du temps. Le commissariat de l’exposition Les Sept Sens célestes est assuré par l'historien de l'art Olivier Berggruen.
La sélection s’articule autour du thème des sept sens : la vue, l'ouïe, le goût, l'odorat, le toucher, le sens vestibulaire (équilibre et mouvement) et la proprioception (capacité du corps à percevoir sa propre position dans l'espace). Les sixième et septième sens, moins connus, peuvent renfermer un caractère immatériel, voire spirituel. L’exposition aborde tous ces aspects, dans une scénographie originale se distinguant par sa dimension sensorielle et ses éclairages délicatement tamisés.
Parmi les artistes contemporains à l’honneur figurent Adrian Ghenie, Cornelia Parker, Salman Toor et Lynette Yiadom‑Boakye. Tel un fil directeur pour l’exposition, la bande sonore créée par la chanteuse et compositrice Zsela (née en 1995) souligne la continuité entre les différents domaines sensoriels explorés et se déploie comme une méditation sur le pouvoir transformatif de l'art. La fragrance diffusée en galerie 2 est un parfum intitulé « Heaven can wait » par Jean-Claude Ellena, Éditions de Parfums Frédéric Malle, en partenariat avec Magique, studio de création olfactive et polysensorielle.


Mise en ligne 11 juillet
Pour célébrer ses 120 ans, le musée de l’Armée présente une sélection d’une trentaine d’objets, chacun porteur d’une histoire souvent méconnue
Corridor de Valenciennes
Du mardi 1 juillet 2025 au samedi 30 mai 2026
Organisée de manière chronologique, l’exposition propose une histoire du Musée à travers un aperçu de ses enrichissements successifs.
Elle rend hommage à celles et ceux qui ont défendu la Nation, ou encore qui, par leurs dons, leurs legs ou leur mécénat notamment, ont contribué à préserver et transmettre cette mémoire.
En vitrine « invité », le regard sensible de la lauréate de la première résidence photographique du musée, Anne-Lise Broyer, fait écho à la devise fondatrice du général Gustave Léon Niox, premier directeur du musée : « Rattacher le présent au passé pour assurer l’avenir ».